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intelligence (n.f.)
1.compréhension, harmonie (ex. vivre en bonne intelligence avec son voisinage).
2.capacité à comprendre, à profiter de l'expérience
3.faculté innée de l'esprit à découvrir et comprendre ce qui l'entoure par la conceptualisation et le raisonnement.
4.aptitude à assimiler aisément, à s'adapter aux environnements nouveaux.
5.disposition particulière pour un domaine (ex. l'intelligence de la politique).
6.entité reconnue comme dotée d'intelligence, de raison etc
7.faculté de comprendre, d'accéder à la connaissance.
Intelligence (n.)
1.(Cismef)Faculté de penser, de connaître et de comprendre ; ensemble des fonctions psychiques supérieures ou associatives.
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⇨ definition of intelligence (Littré)
⇨ definition of Wikipedia
intelligence (n.f.)
abstraction, accointage, accointance, accord, acuité, adresse, aigle, âme, amitié, art, astuce, capacité, capacité mentale, cerveau, clairvoyance, coalition, collusion, complicité, compréhension, comprenette, conception, concert, connaissance, connivence, correspondance, crack, discernement, doigté, don, entendement, entente, esprit, facilité, faculté, finesse, fraternité, génie, habileté, idée, imagination, industrie, ingéniosité, intellect, intellection, jugement, lucidité, lumière, maestria, maîtrise, mèche, moyen, ouverture d'esprit, pénétration, pensée, perception, perspicacité, profondeur, raison, rapport, réflexion, sagacité, savoir, subtilité, tête, union, virtuosité, vivacité
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See also
intelligence (n.f.)
↘ cérébral, intellectuel, intello ≠ bêtise, idiotie, imbécillité, inintelligence, simplicité d'esprit, sottise, stupidité
⇨ Defense Intelligence Agency • Foreign Intelligence Surveillance Act • Intelligence Community • Intelligence Service • Intelligence artificielle • Inter-Services Intelligence • Secret Intelligence Service • Test d'intelligence Wechlser • Tests d'intelligence • United States Intelligence Community • bonne intelligence • intelligence artificielle • intelligence verbale • intelligence économique • mauvaise intelligence • test d'intelligence • être d'intelligence • être en bonne intelligence
⇨ A.I. Intelligence artificielle • Africa Energy Intelligence • Africa Mining Intelligence • Agence nationale de stratégie et d'intelligence • Artificial Intelligence • Australian Secret Intelligence Service • Australian Security Intelligence Organisation • Bataillon d'Intelligence 601 • Cadre (intelligence artificielle) • Central Intelligence Agency • Central Intelligence Organization • Computing machinery and intelligence • Contre-intelligence • Defence Intelligence Organisation (Australie) • Defense Intelligence Agency • Diagnostic (intelligence artificielle) • Directorate General of Forces Intelligence • European Strategic Intelligence and Security Center • Executive Intelligence Review • Foreign Intelligence Surveillance Act • Fédération des professionnels de l'intelligence économique • Intelligence (série tv) • Intelligence Bureau • Intelligence Community • Intelligence Online • Intelligence Service • Intelligence ambiante • Intelligence animale • Intelligence artificielle • Intelligence artificielle distribuée • Intelligence avec l'ennemi • Intelligence collective • Intelligence collective sur Internet • Intelligence computationnelle • Intelligence compétitive • Intelligence créative • Intelligence des oiseaux • Intelligence distribuée • Intelligence territoriale • Intelligence économique • Intelligence économique territoriale • Intelligence émotionnelle • Inter-Services Intelligence • Iraqi National Intelligence Service • Joint Intelligence Committee • Joint Intelligence Objectives Agency • La Revue - Pour l'intelligence du monde • Le Monde de l'intelligence • Mainstream Science on Intelligence • Mastère Spécialisé en Intelligence Economique de l'EISTI • Modèles de l'intelligence collective des sociétés • Mémoire (intelligence économique) • National Geospatial-Intelligence Agency • National Intelligence Agency • National Intelligence Agency (Gambie) • National Intelligence Agency (Nigeria) • National Intelligence Coordinating Agency • National Intelligence Estimate • National Intelligence Service • Open Source Business Intelligence • Planification (intelligence artificielle) • Pour un parti de l'intelligence • Principaux projets et réalisations en intelligence artificielle • Search for Extra-Terrestrial Intelligence • Secret Intelligence Service • Security Intelligence Service • Service d'intelligence militaire et de sécurité suédois • Society of Competitive Intelligence Professionnals • Société d'intelligence économique • TNS Media Intelligence • The Intelligence • The Proxy Intelligence and Other Mind Benders • Total Intelligence Solutions • Une froide intelligence • United Nations Intelligence Taskforce • United States Army Intelligence and Security Command • Wechsler Intelligence Scale for Children • Wechsler Preschool and Primary Scale of Intelligence • Wechsler Preschool and Primary School Scale of Intelligence • Échelle métrique de l'intelligence • Éthique en intelligence économique
Intelligence (n.) [Cismef]
Personnalité[Hyper.]
intelligence (n. f.)
harmonie (entre personnes)[Classe]
ensemble[Caract.]
intelligence (n. f.)
intelligence (n. f.)
être doté d'une pensée[ClasseHyper.]
intelligence (n. f.)
intelligence, chose dotée d'aptitude intellectuelle[Classe]
abstraction[termes liés]
Le Littré (1880)
1. Qualité de ce qui est intelligent ; faculté de comprendre. Cet homme a l'intelligence vive, prompte, dure. Ce livre est à la portée de toutes les intelligences.
• [Il disait] Quant à lui, qu'il était homme d'intelligence (RÉGNIER Sat. VIII)
• Tant est haut son courage [de Louis XIV], tant est vaste son intelligence, tant ses destinées sont glorieuses ! (BOSSUET Louis de Bourb.)
• Pourquoi ne songez-vous pas qu'il [Dieu] est tout vue, tout ouïe, tout intelligence ? (BOSSUET Sermons, Nécess. de trav. à son salut, 1)
• Il ne suffit pas, chrétiens, d'ouvrir sur les pauvres les yeux de la chair, mais il faut les considérer par les yeux de l'intelligence (BOSSUET Sermons, Septuagés. 3)
• Cette intelligence dans l'homme et dans les animaux est-elle distinguée de la matière, ou n'est-elle qu'une propriété dépendante de l'organisation ? (D'ALEMB. Lett. au roi de Prusse, 30 nov. 1770)
Absolument. Compréhension nette et facile. Cet enfant montre beaucoup d'intelligence.
Avoir de l'intelligence, comprendre facilement, apprendre facilement, agir avec discernement.
Il se dit aussi des animaux. L'intelligence des grands singes. L'éléphant a beaucoup d'intelligence.
2. Abstraitement. L'esprit en tant qu'il conçoit. L'intelligence humaine.
• J'entends ici par intelligence le pouvoir de former des notions ou de s'élever aux idées générales ; ce qui ne saurait s'exécuter que par l'usage de la parole, chose dont les animaux sont actuellement privés (BONNET Paling. philos. 7e part. ch. IV, note 1)
• Il semble que les Égyptiens furent les premiers qui distinguèrent l'intelligence et l'âme (VOLT. Dict. phil.âme.)
3. Substance spirituelle, considérée en tant qu'intelligente. Dieu est la suprême intelligence. Les intelligences célestes.
• Une partie de nous est tellement brute, qu'elle n'a rien au-dessus des bêtes ; l'autre est si haute et si relevée, qu'elle semble nous égaler aux intelligences (BOSSUET Sermons, Pour une profession, Sur la virginité, 1)
• Anaxagore.... passait pour avoir attribué le premier les événements humains et le gouvernement du monde, non à une aveugle fortune ni à une fatale nécessité, mais à une intelligence supérieure qui réglait et conduisait tout avec sagesse (ROLLIN Traité des Ét. liv. V, 3e part. ch. 2)
• Si une horloge prouve un horloger, si un palais annonce un architecte, comment en effet l'univers ne démontre-t-il pas une intelligence suprême ? (VOLT. Cabales, note i.)
• L'intelligence universelle brille dans les astres, nage dans les éléments, pense dans les hommes, végète dans les plantes (VOLT. Philos. 1re homél. athéisme.)
• Il me paraît plus philosophique de présumer que notre terre est un livre que le grand être a donné à lire à des intelligences qui nous sont fort supérieures, et où elles étudient à fond les traits infiniment multipliés et variés de son adorable sagesse (BONNET Paling. XII, 2)
4. Action de connaître, de savoir, de pénétrer par l'esprit.
• [Macette].... A des cas réservés grandes intelligences (RÉGNIER Sat. XIII)
• ....Qu'elle sera instruite de plusieurs belles connaissances, qu'elle aura l'intelligence de trois ou quatre langues.... (VOIT. Lett. 72)
• La souveraine sagesse est de craindre le Seigneur, et la vraie intelligence est de se retirer du mal (SACI Bible, Job, XXVIII, 28)
• Il a des vieux auteurs la pleine intelligence (MOL. Femmes sav. III, 5)
• Tâchons de les [des paroles de l'Évangile] entendre dans le fond, et pour cela présupposons quelques vérités qui nous en ouvriront l'intelligence (BOSSUET Sermons, Disp. à l'égard des nécess. de la vie, 1)
• Amphiloque, prélat vénérable par son âge et par l'intelligence des saintes Écritures (FLÉCH. Hist. de Théodose, III, 27)
• Il acquit une parfaite connaissance du droit humain et du droit divin, une intelligence des lois et de la coutume (FLÉCH. Lamoign.)
• C'est la bonne volonté qui donne l'intelligence des préceptes (MASS. Carême, Évid.)
• Il faut dire, pour l'intelligence de ce qui va suivre, que Mme Guyon avait été mise entre les mains de M. de Meaux (SAINT-SIMON 45, 11)
• Exemple mémorable et peut-être inutile du peu d'intelligence que la nation française a eue jusqu'ici du grand et ruineux commerce de l'Inde (VOLT. Louis XV, 35)
• Il est raisonnable d'espérer que les Anglais, auxquels nous devons déjà tant de lumières sur l'Asie, n'oublieront rien pour arriver à l'intelligence de ces monuments qui peuvent jeter un si grand jour sur l'histoire et sur la religion des Indes (RAYNAL Hist. phil. III, 21)
Avoir l'intelligence de quelque chose, la saisir, la pénétrer.
• Mais moi qui, dès l'enfance, élevé dans son sein, De tous ses mouvements ai trop d'intelligence, J'ai lu dans ses regards.... (RAC. Mithr. IV, 2)
5. En termes d'art, entente de certains effets, talent, goût avec lequel l'artiste sait les reproduire. L'intelligence du clair-obscur, de la lumière. Ce peintre n'a aucune intelligence des effets de lumière. Cet auteur dramatique a l'intelligence du dialogue, l'intelligence de la scène.
6. Adresse, habileté, en parlant des moyens employés et de leur choix pour obtenir un certain résultat. Il s'est acquitté de sa mission avec beaucoup d'intelligence. Il a fait preuve d'intelligence dans cette affaire. On remarque une certaine intelligence dans la manière dont cet animal creuse son terrier.
• Il montra une intelligence si extraordinaire, qu'on eût dit que rien n'y était nouveau pour lui (GENLIS Veillées du château t. II, p. 164, dans POUGENS)
7. Communication entre des personnes qui s'entendent l'une avec l'autre.
• Le duc ayant appris quelles intelligences Dérobaient un tel fourbe à vos justes vengeances (CORN. Perthar. V, 4)
• Ses intelligences [d'un nouvelliste] même s'étendent jusques en Afrique et en Asie (MOL. Comtesse, 1)
• On croit qu'on va assiéger Cambrai ; c'est un si étrange morceau, qu'on espère que nous y avons le l'intelligence (SÉV. 15 avr. 1676)
• Que ces femmes infidèles et ces hommes corrompus et corrupteurs se couvrent eux-mêmes de toutes les ombres de la nuit ; que ceux qui s'entendent si bien pour conspirer à leur perte, enveloppent leurs intelligences déshonnêtes dans l'obscurité d'une intrigue impénétrable (BOSSUET Sermons, Nécess. de travailler à son salut, 1)
• [L'Arménie] où nous avons vu les évêques et les chrétiens, accusés d'intelligence avec les Romains, s'en défendre comme d'un crime (BOSSUET Variat. Déf. 1er disc. § 13)
• Il avait des intelligences secrètes pour entrer la nuit dans la tente du roi (FÉNEL. Tél. XX.)
• Quel enchantement que cette première lueur d'intelligence avec ce qu'on aime ! (STAËL Corinne, III, 3)
Fig.
• Sachez, ma soeur, que ce monde que vous quittez a intelligence chez vous (BOSSUET 4e sermon, pour une profession, 3)
Avoir une double intelligence, avoir des intelligences dans les deux partis, dans les deux armées.
Être d'intelligence avec.... s'entendre avec.... avoir concert avec....
• Nous pourrons sous ces mots être d'intelligence (CORN. Ment. I, 6)
• Et les aversions, entre eux deux mutuelles, Les font d'intelligence à se montrer rebelles (CORN. Héracl. I, 1)
• Vous êtes avec elle en trop d'intelligence, Pour n'en avoir pas eu toute la confidence (CORN. Suréna, II, 3)
• Je ne suis point d'intelligence Avecque mes regards peut-être un peu trop prompts (LA FONT. Fabl. VII, 18)
• Port-Royal est d'intelligence avec Genève dans leurs livres [des jésuites] (PASCAL Prov. XVI)
• Burrhus, je vous ai crus tous deux d'intelligence (RAC. Brit. IV, 3)
• Est-il [Dieu] aveugle et sourd ? est-il d'intelligence Avec l'impie et l'oppresseur ? (GILB. Jugem. dern.)
Être d'intelligence, se dit aussi des choses qui s'accordent.
• Vos désirs et les miens seront d'intelligence (CORN. Rodog. IV, 6)
• ....Mais hélas ! dans cette cour Combien tout ce qu'on dit est loin de ce qu'on pense ! Que la bouche et le coeur sont peu d'intelligence ! (RAC. Brit. V, 1)
• Tout semblait avec nous être d'intelligence (RAC. Bajaz. I, 4)
• Notre coeur d'intelligence avec tous les objets qui le flattent (MASS. Mystères, Assompt.)
Être de l'intelligence, être dans ce qui se concerte, se prépare.
• Amour même, dit-on, fut de l'intelligence (LA FONT. Cand.)
• Quelques coups qu'il entendit tirer dans sa cour lui firent juger que c'était à lui qu'on en voulait, et que les gardes étaient de l'intelligence (BOSSUET Abrégé de l'hist. de France.)
Être de l'intelligence de quelqu'un, s'entendre avec lui, se concerter avec lui.
• Ce fils.... S'est aisément rendu de mon intelligence (CORN. Nicom. I, 5)
• Je vous le dis encor, redoutez ma vengeance, Pour peu que vous soyez de son intelligence (CORN. Othon, V, 1)
• Je me tiendrai toujours de ton intelligence (CORN. Imit. III, 7)
• Célie est quelque peu de notre intelligence (MOL. l'Ét. V, 2)
• Les faux témoins et le juge, s'il est de leur intelligence (PASCAL Prov. VII)
8. Accord, union des sentiments.
• Ce grand jour où l'hymen, étouffant la vengeance, Entre le Parthe et nous remet l'intelligence (CORN. Rodog. I, 1)
• Nous mangeons ensemble, nous sommes dans une parfaite intelligence (SÉV. 6 oct. 1688)
• Ne réunit-elle pas les deux royaumes [Angleterre et France] ? et depuis encore ne s'est-elle pas appliquée en toutes rencontres à conserver cette même intelligence ? (BOSSUET Reine d'Anglet.)
• Notre salut dépend de notre intelligence (RAC. Brit. III, 5)
• Prêt à faire sur vous éclater la vengeance D'un geste confident de notre intelligence (RAC. ib. 7)
• D'Assur et d'Azéma je romps l'intelligence (VOLT. Sémiram. III, 5)
• L'intelligence et l'union de la France et de l'Espagne qu'on avait tant redoutée, et qui avait alarmé tant d'États, fut rompue dès que Louis XIV eut les yeux fermés (VOLT. Louis XV, 1)
• Je crois voir dans la république des lettres un peuple dont l'intelligence ferait la force, fournir des armes à des barbares et leur montrer l'art de s'en servir (DUCLOS Consid. moeurs, ch. 11)
Être en bonne, en mauvaise intelligence avec quelqu'un, avoir avec lui de bonnes, de mauvaises relations. Ils vivaient en bonne intelligence.
• Périclès était en assez mauvaise intelligence avec sa femme, et elle consentit sans peine à se séparer de lui (ROLLIN Hist. anc. Oeuv. t. XI, 2e part. p. 761, dans POUGENS.)
REMARQUE
1. L'Académie dit : Ils sont d'intelligence pour vous tromper. Racine a dit : Tous deux à me tromper sont-ils d'intelligence ? Bajaz. III, 7. Cette dernière tournure n'est pas moins bonne que l'autre.
2. Chateaubriand a employé intelligences, au sens anglais de nouvelles, sens qui n'est point admis en français ; [Ceux qui étaient en 1815] au centre des armées et de la diplomatie européenne, et, conséquemment, au centre de toutes les intelligences et de tous les rapports, t. XXVI, p. 194, en note, éd. POURRAT frères, 1828.
HISTORIQUE
XIVe s.— Des diex [dieux] ou intelligences (ORESME Eth. 156)
XVe s.— Aucuns ont voulu dire que le dit conte du Mayne avoit intelligence avec eulx, mais je ne le crois pas (COMM. I, 3)— Habandonnez furent [les Anglais] de ceste maison de Bourgongne, et perdirent leur temps et intelligences au royaulme (COMM. I, 7)
XVIe s.— Puisque les autres passages ont une mesme intelligence [sens] (CALV. Inst. 158)— Ils se sont abusez par mauvaise intelligence d'un passage (CALV. ib. 205)— Leur ame s'estoit merveilleusement enrichie par l'intelligence des choses (MONT. I, 141)— Quant au grec duquel je n'ay quasi du tout point d'intelligence (MONT. I, 195)— Les consuls, aprez la condamnation de T. Gracchus, poursuyvoient tous ceulx qui avoient esté de son intelligence (MONT. I, 213)— Faustulus enleva les deux petits enfans du sceu et avec intelligence de Numitor (AMYOT Rom. 7)— Ilz s'accoustumoient à ne dire jamais parole à la volée et en vain, soubs laquelle il n'y eust tousjours quelque intelligence [sens] secrette (AMYOT Lyc. 43)— Co fut [Anaxagore] le premier qui attribua la disposition et le gouvernement de ce monde à une pure et simple intelligence (AMYOT Péricl. 6)— La longueur du temps qui leur brouille et offusque la nette intelligence des affaires (AMYOT ib. 30)— Il enseigna aux autres le moyen de s'accroistre par bon mesnage et par intelligence du labourage (AMYOT Arist. et Cat. comp. 6)
ÉTYMOLOGIE
Prov. intelligencia, entelligencia ; esp. inteligencia ; ital. intelligenza ; du lat. intelligentia, de intelligens, intelligent.
SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE
INTELLIGENCE. - HIST. Ajoutez :
XIIe s.— ...Par l'otrei Del autisme soverain rei.... E qui as muz [muets] done eloquence, Oiemenz [faculté d'ouïr] e intelligence (BENOÎT Chronique, t. III, p. 297, V. 39810)
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Intelligence vient du latin intelligentare (faculté de comprendre), dérivé du latin intellegere signifiant comprendre, et dont le préfixe inter (entre), et le radical legere (choisir, cueillir) ou ligare (lier) suggèrent essentiellement l'aptitude à lier des éléments entre eux.
L'intelligence est l'ensemble des facultés mentales permettant de comprendre les choses et les faits, de découvrir les relations entre eux et d'aboutir à la connaissance conceptuelle et rationnelle (par opposition à la sensation et à l'intuition). Elle se perçoit dans l'aptitude à comprendre et à s'adapter facilement à des situations nouvelles. L’intelligence peut ainsi être conçue comme la faculté d'adaptation. L'intelligence peut être également perçue comme la capacité à traiter l'information pour atteindre ses objectifs. Malgré certaines idées reçues, l'art ne relève pas directement de l’intelligence[réf. nécessaire].
L'intelligence pratique est la capacité d'agir de manière adaptée aux situations. Au niveau d'évolution de l'humain, la compréhension ne peut se concevoir sans un système de codification diversifié. On aboutit donc à l’intelligence conceptuelle, inséparable d'une maîtrise du langage (et donc des "mots") permettant le raisonnement complexe; le raisonnement étant l’opération mentale d’analyse permettant d'établir les relations entre les éléments. Enfin, et à ce même niveau, l'objet de l'intelligence est la connaissance conceptuelle et rationnelle[1].
Sommaire |
Définir l'intelligence est difficile. L'idée d'intelligence semble présente dans de nombreuses cultures. La domination actuelle, dans la culture mondiale, de l'organisation occidentale de la connaissance rend très difficile l'élaboration d'une définition qui ne soit pas autogène, alors même que, selon la culture occidentale, définir l'intelligence est compris comme un paradoxe : l'intelligence de l'homme est a priori utilisée pour se définir elle-même. Cependant il semblerait que l'intelligence serait la capacité d'un individu à découvrir, créer ou résoudre des problèmes afin d'acquérir les connaissances nécessaires pour s'adapter à son environnement et supporter ses modifications.
En manding, langue de tradition orale parlée en Afrique de l’Ouest par les Bambara, les Dioula et les Malinké, l’équivalent du mot intelligence, hakili se définit comme la faculté mentale qui distingue l’homme de l’animal et qui lui permet de gérer au mieux ses rapports avec la société humaine et avec son milieu naturel. L’intelligence se manifeste par deux opérations :
Les deux opérations sont complémentaires et conduisent à l’action.
Voici deux proverbes qui illustrent cette vision de l'intelligence :
Taasi permet la survie devant les difficultés, les solutions des problèmes brûlants, alors que miiri projette dans l’avenir et permet la créativité.
Hakili a beaucoup de dérivés et composés dont :
Pour Ibn Khaldoun[2], l'intelligence comporte plusieurs branches :
Selon certains chercheurs marocains[Qui ?]:, l'intelligence est la façon avec laquelle on mémorise les informations et les données dans notre mémoire et comment on les exploite, il s'agit d'une méthode de gestion de notre capacité intellectuelle.
Dans la culture occidentale, l'intelligence est intimement liée à l'idée de compréhension, rapide et/ou profonde, d'un « problème » identifié, perçu a priori comme complexe, situé dans un domaine de connaissance et/ou dans une utilisation des données de la nature et/ou dans un ensemble de relations sociales. Cette compréhension peut être singulière ou partagée. Elle sous-tend souvent l'idée d'une invention, d'une connaissance, d'un langage à découvrir pour résoudre ce problème, pour adapter une solution. Cette compréhension peut prendre diverses formes : artistique, corporelle, littéraire, artisanale, scientifique et technologique. Elle est généralement associée à une activité dont on situe intuitivement la source à la fois dans l'esprit de l'homme et dans son cerveau.
Des philosophes, des psychologues, des biologistes, des scientifiques, réputés intelligents, en ont donné diverses définitions.
L'histoire du monde est liée à l'intelligence des phénomènes, et est associée à la capacité de mutualisation de l'information. Dans L'état social de la France, Jean-François Chantaraud propose une lecture en quatre étapes: après l'homo sapiens, qui savait dessiner, se sont succédé le temps de l'écriture, de l'imprimerie puis de l'électronique. Chacune de ces innovations dans les moyens techniques de transmission et de conservation du savoir a engendré un renforcement des possibilités d'innovation dans tous les domaines, y compris dans les enjeux sanitaires, ce qui explique d'après lui qu'à chaque fois la population mondiale a été décuplée.
Pascal distingue esprit de géométrie et esprit de finesse. Dans le cas du premier, certains d'entre nous éprouvent de la difficulté à pencher la tête sur le côté, mais une fois l'effort effectué, les différents éléments sont éclairés. Dans le cas de l'esprit de finesse, les faits sont directement devant nous, mais nous ne disposons pas tous de l'acuité nécessaire pour les distinguer convenablement. On se trouve devant une intelligence dans laquelle les facultés intuitives prennent une part plus importante.
Bergson entreprend dans l'évolution créatrice la critique de l'intelligence géométrique. Sa critique est philosophique. Elle porte sur la paresse de l'esprit lorsqu'il se contente d'une intelligence qui découpe indéfiniment les phénomènes, crée des hiérarchies, des catégories... Selon Bergson, ces facultés manquent l'essentiel du cours du monde : la durée.
Un psychologue, Alfred Binet, a introduit en 1905 l'idée de mesurer l'intelligence des individus selon une échelle métrique de l'intelligence. Ses recherches furent encouragées par le gouvernement français. Ces premières approches conduisirent à la notion de Quotient intellectuel.
Pour Jean Piaget, l'intelligence dérive de l'adaptation du sujet à son milieu. Il distingue deux types d'intelligence :
Pour Piaget, « l’intelligence ne débute ni par la connaissance du moi, ni par celle des choses comme telles, mais par celle de leur interaction. ... Elle organise le monde en s’organisant elle-même »[3].
À propos du test Binet-Simon, il serait raisonnable de réduire l'intelligence à des performances de tests, mais ce n'est pas le cas même s'ils sont largement utilisés. Ils visent à quantifier (de façon relative, par rapport à une population « moyenne », et non de façon absolue) la capacité à percevoir, conserver, analyser et utiliser l'information en provenance de son environnement afin d'interagir avec celui-ci.
Selon le domaine, l'intelligence d'un individu est variable. De nombreux autistes, par exemple, restituent dans le plus grand détail des informations visuelles - bien plus fidèlement que des non-autistes. Cependant, la possibilité même de quantifier ce concept si vaste et complexe qu'est l'intelligence est une idée très mitigée. Plusieurs croient que l'on devrait renommer les tests de QI « tests de potentiel académique » (TPA) afin d'être plus précis quant à ce qu'ils mesurent.
En l'absence de définition commune, et d'instrument de mesure satisfaisants, de nombreuses définitions existent, qui se recoupent plus ou moins.
L'intelligence est l'ensemble des fonctions mentales mobilisées pour l'analyse, la compréhension, et l'organisation du réel en pensées (concepts) chez l'être humain, à défaut de connaître celles des autres animaux, notamment les plus évolués.
On peut aussi définir l'intelligence comme étant la capacité à utiliser le raisonnement causal, l'imagination, la prospection et la flexibilité. Elle serait ainsi liée à la faculté d'adaptation, sans s'y réduire.
On peut aussi se référer à la définition qu'en donne le Trésor de la langue française informatisé (après avoir consacré un article de 26 pages au concept et au mot) :
[Dans des circonstances nouvelles pour lesquelles l'instinct, l'apprentissage ou l'habitude ne dispose d'aucune solution] Aptitude à appréhender et organiser les données de la situation, à mettre en relation les procédés à employer avec le but à atteindre, à choisir les moyens ou à découvrir les solutions originales qui permettent l'adaptation aux exigences de l'action.
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Au moins cinq composantes de l'intelligence[réf. nécessaire], regroupées sous le terme de facultés cognitives sont nécessaires à l'homme pour mémoriser (apprendre), analyser (comprendre) et communiquer (partager) les informations externes :
En l'absence d'une définition satisfaisante pour l'intelligence, il est difficile de décider si une machine (ou un animal) est ou non intelligent.
Alan Turing propose donc de prendre l'homme comme étalon, et de considérer qu'une machine est intelligente si un homme est incapable de distinguer l'objet testé d'un humain testé simultanément. Cf. test de Turing.
On admet que l'homme intelligent est souvent celui qui perçoit comme processus unique ce que ses contemporains voient comme phénomènes indépendants.
Ainsi, après les intuitions de Galilée et Descartes, Newton comprit que le jet d'une pierre, la rotation de la Lune et les marées relevaient du même "mécanisme", similitude qui n'était pas évidente. Il percevra aussi comme distincts des phénomènes qui avant lui étaient perçus comme un tout : ainsi masse et poids, ou température et quantité de chaleur, avant que les physiciens ne s'en préoccupent.
Toutefois, il faut bien garder à l'esprit que ce dernier exemple d'intelligence, très caractéristique d'une certaine forme de représentation, est lié à l'héliocentrisme. On a constaté dans l'Histoire ses conséquences sociologiques (voir révolution copernicienne). Les découvertes ultérieures de la physique au XXe siècle (trois autres interactions élémentaires, physique quantique) relativisent cet exemple, tout en le confirmant sur le fond sur le plan des sciences physiques. Cette forme d'intelligence a été poussée à son maximum avec la pensée de Claude Henri de Rouvroy, comte de Saint-Simon (voir aussi philosophie des réseaux), qui pensait que Dieu avait été remplacé par la gravitation universelle.
Un problème est présenté par le fait qu'une personne à l'esprit peu délié considèrera elle aussi comme un phénomène unique ce que ses contemporains voient comme différent, et comme différents ce que ceux-ci voient comme unique. On peut s'en rendre compte en reprenant l'exemple ci-dessus sur Newton dans le contexte actuel, où toutes ces idées sont bien assimilées.
Il ne sera donc pas possible de trancher entre une manifestation d'intelligence et de son absence par autre chose que par l'épreuve du réel. Ce paradoxe a parfois été désigné dans les forums Usenet du groupe fr. sous le nom de Loi de Nadot.
Le développement du cerveau et de l'intelligence de l'homme a été rendu possible (ou au moins plus facile) par de nombreuses adaptations successives. Toutes ne sont pas nécessaires (le même effet peut être le résultat d'autres adaptations), mais toutes sont un facteur de facilitation. Certaines d'entre elles ont une probabilité accrue lorsque l'homme a déjà progressé sur la voie de l'intelligence, et qu'il a déjà adopté un mode de vie en conséquence.
La station debout, d'abord, semble un facteur essentiel. Elle libère les mains, les débarrasse d'un contact agressif avec le sol et rend possible une sensibilité accrue du toucher. Elle déplace la jonction crâne-colonne vertébrale, ce qui facilite le développement du volume crânien. Sur le plan du comportement, elle permet une action à distance (lancement d'objets, cailloux puis autres armes plus élaborées) particulièrement utile à un animal mal armé, tant pour tenir en respect un prédateur que pour harceler une proie[réf. nécessaire].
L'homme se distingue par la très grande variété d'expressions de son visage, et de sons qu'il peut produire avec sa bouche (et sa capacité d'imitation de sons animaux). Sa face, sa mâchoire et sa bouche sont adaptées en ce sens, cela peut être un facteur important pour le développement de l'abstraction, à partir de l'association entre les sons, les choses, les sentiments et les idées[réf. nécessaire].
L'homme se distingue par un comportement sexuel débridé, sans saisonnalité marquée et dissocié du cycle reproductif de la femme. Il est possible que cette adaptation équilibre l'agressivité humaine[réf. nécessaire].
De même, l'agressivité féminine moindre, observée dans de nombreuses espèces, a pu être une nécessité, conduisant à des différences sensibles de comportement[réf. nécessaire]. Néanmoins, les études récentes tendent à rappeler que les différences intellectuelles entre hommes et femmes sont fortement induites par le contexte culturel[réf. nécessaire].
Le jeune enfant est, par rapport aux autres mammifères, un prématuré (néoténie). Cela lui permet une croissance considérable du crâne, qui sinon rendrait sa naissance impossible (on peut imaginer d'autres adaptations ayant le même effet, mais celle-ci fait l'affaire). Cela le rend également à la fois apte à adopter des techniques élaborées dont il ne dispose pas par câblage neuronal d'origine ("instinct"), et dépendant de ces techniques.
Globalement, il apparaît (dans une approche finaliste en premier lieu) que l'homme est construit pour être intelligent, à la fois sur le plan individuel et sur le plan social.
Dans une approche non finaliste, depuis les progrès de la science en biologie moléculaire, il apparaît que l'homme est un être intelligent car son contexte évolutif a petit à petit sélectionné les individus dont les caractéristiques physiologiques permettaient son développement intellectuel [réf. nécessaire].
Quoiqu'à la fois l'hérédité et l'environnement semblent jouer un rôle dans la détermination des aptitudes d'un individu, il est difficile de cerner dans quelle mesure chacun de ces facteurs joue un rôle, et comment ils s'articulent entre eux. Cela n'empêche pas les débats sans fin sur l'importance respectives des deux facteurs, et sur les conclusions à en tirer d'un point de vue politique.
Sir Francis Galton, un cousin de Charles Darwin, proposera par exemple de mettre en place une politique d'amélioration de l'espèce humaine, et inventera le terme eugénisme. Ce point de vue sera même dominant à la fin du XIXe siècle et encore au XXe siècle (mythe de l'Homme Nouveau – Nikola Tesla en sera l’un des nombreux partisans). De nos jours, l’extropianisme et dans une moindre mesure le transhumanisme penchent pour un eugénisme à visage humain.
Dans Les formes de l'intelligence (1983 traduction française 1997) Howard Gardner, professeur de psychologie cognitive à Harvard a émis l'hypothèse selon laquelle plusieurs types d'intelligence coexistaient chez chaque être humain.
En étudiant des individus souffrant de troubles cérébraux, il distingue sept types d'intelligence. Il y ajoute ensuite un huitième, l'intelligence « naturaliste », et en envisage un neuvième, la « spirituelle ». Ces neuf formes de l'intelligence sont :
Le point qui distingue les deux définitions d'intelligence ci-dessus est celui de l'intelligence culturelle. L'intelligence culturelle est la fonction qui permet de faire appel à sa culture pour résoudre un problème en transposant l'acquis.
Sur un continuum intelligence pure — intelligence créative — créativité intelligente — créativité pure, il est très difficile de faire la différence entre intelligence et créativité.
Le paradigme des créativités multiples distinguant les formes concrètes de créativité des adultes rend mieux compte aujourd'hui des différentes formes de talents ou d'intelligence que la théorie des intelligences multiples de Gardner.
De plus, des tests de divergence (qui sont basés sur l'imagination et la créativité) ont été ajoutés aux tests de convergence pour mesurer l'intelligence d'une personne.
Certains chercheurs se sont inspirés des travaux réalisés en informatique théorique autour de la notion de complexité descriptive, notamment la complexité de Kolmogorov, pour évaluer l'intelligence comme la capacité à décrire ou expliquer quelque chose aussi simplement que cela peut l'être. En ce sens, l'intelligence serait la capacité à compresser l'information[4].
C'est en fait souvent le genre d'intelligence qui est implicitement évaluée dans les tests de quotient intellectuel. Par exemple, à la question
« Considérez la suite de nombres 1,2,3,… Quel est le nombre suivant ? »
la réponse attendu sera 4, avec la justification implicite "parce que c'est la suite des nombres entiers", alors qu'on pourrait très bien répondre 5, en justifiant que "chaque nombre de cette suite est la somme des deux précédents" (ou tout autre nombre avec une justification suffisamment alambiquée !). Mais la réponse attendue est "la plus simple", c'est-à-dire, plus formellement, c'est l'explication qui a la plus faible complexité de Kolmogorov.
En 2000, Marcus Hutter a proposé un modèle mathématique (informatique fondamentale) d'un agent universellement intelligent[5],[6], c'est-à-dire d'un système interagissant avec n'importe quel environnement (calculable) de manière optimale. Ce modèle se base d'une part sur le cadre de l'apprentissage par renforcement, où l'agent interagit avec son environnement dans le but de maximiser l'espérance de ses récompenses et punitions, et d'autre part sur l'Induction de Solomonoff[7], qui permet d'attribuer une probabilité à chaque futur possible, en fonction de sa simplicité (au sens de la complexité de Kolmogorov).
Ce modèle, dénommé AIXI, permet à la fois de donner une définition rigoureuse de l'intelligence et d'en donner une borne supérieure. Il n'est cependant pas utilisable en pratique pour créer une intelligence artificielle, car AIXI est un modèle incalculable ; des approximations sont cependant réalisables, mais au prix d'un besoin en ressources (temps de calcul, espace mémoire) immense, et actuellement seulement dans le cas de petits problèmes jouets[8].
1) "L'intelligence, est l'art, face à un problème neuf, de trouver une solution appropriée. La notion d'intelligence est multiple comme est multiple la notion de sportivité." Paul Bienbon dans "Référentiel pour un cours de sciences humaines (éd. août 2009 Bruxelles)"
2) « L'intelligence est l'anticipation utile. Elle se mesure a posteriori par la satisfaction des besoins de l'entité qui l'emploie.»
L'intelligence est la faculté d'adapter des moyens à des fins. C'est la faculté de comprendre, de saisir des rapports et d'organiser. Cette définition confirme la théorie des intelligences multiples de Gardner. Ainsi, un footballeur mobilise son corps pour marquer le but ou permettre à son équipe de marquer; un musicien agence les notes et rythmes; un politicien développe une stratégie, de même un militaire; un médecin cherche à comprendre les causes d'une maladie, etc.
Cette définition a l'avantage d'être généralisable à l'homme sans disserter le fonctionnement du cerveau qui reste un grand mystère. L'intelligence est ici considérée comme un moyen de résoudre une équation de satisfaction sans présumer des outils nécessaires : mémoire innée, mémoire acquise, transposition, conscience de soi et des autres voire une certaine part de hasard ...
En corollaire de cette définition :
Extrapolation : L'intelligence dont l'objet est sa propre survie est caractéristique des êtres vivants et réciproquement.
Le modèle pyramidal de l’intelligence place le facteur G au sommet des autres facultés partielles[9], plus spécialisées que sont :
Le modèle structurel de l'intelligence est fondé sur l'existence de capacités partielles au-dessus desquelles trône l'intelligence générale et le facteur G ; les capacités partielles sont classées en quatre types opérations (vitesse de traitement, mémoire, inventivité, capacité de traitement) et trois types de contenus (image, langage et nombre)[9].
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