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Definition and meaning of amitiés

amitiés

  • féminin pluriel de amitié

Definitions

amitié (n.f.)

1.sentiment d'affection, de profonde sympathie.

2.témoignage d'affection.

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Definition (more)

definition of amitiés (Littré)

definition of Wikipedia

Synonyms

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See also

Phrases

Amitié franco-allemande • Amitié judéo-chrétienne de France • Amour, amitié et petites infidélités • Association francophone d'amitié et de liaison • Association pour l'amitié entre Villeneuve d'Ascq et Leverkusen • Communauté de paroisses Notre-Dame du Chemin de l'Amitié • Coupe de l'amitié • Coupe de l’Amitié • Coupe de l’Amitié 1962 • D'amour et d'amitié • Fann-Point E-Amitié • Groupe d'amitié France-Israël • L'Amitié • L'Amitié (Besançon) • Le Gage de l'amitié • Les Arts et l'Amitié • Ligue d'amitié parlementaire Japon-Corée du Nord • Marche européenne du souvenir et de l'amitié • Mariage d'amitié • Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples • Ordre de l'Amitié des peuples • Pacte d'amitié • Parc de l'amitié • Parc des sports et de l'amitié • Place de l'Amitié • Place de l'Amitié (Bruxelles) • Pont de l'Amitié Cambodge-Japon • Pont de l'Amitié Qatar-Bahreïn • Pont de l'amitié • Pont de l'amitié lao-thaïlandaise • Pont de l'amitié sino-coréenne • Pont international de l'Amitié • Route de l'amitié • SOS Amitié • Second pont de l'amitié lao-thaïlandaise • Stade de la Paix et de l'Amitié • Train de l'Amitié • Traité d'amitié et d'alliance entre le Gouvernement de Mongolie et le Tibet • Traité de commerce et d'amitié entre la France et la Perse • Traité de paix et d'amitié américano-algérien • Université russe de l'Amitié des Peuples

Analogical dictionary

amitiés


amitié (n. f.) [N + pour + N]

relation[Hyper.]

connaissance - ami[Dérivé]


amitié (n. f.)


amitié (n. f.)


Le Littré (1880)

AMITIÉ (s. f.)[a-mi-tié ; de trois syllabes]

1. Sentiment qui affectionne, attache une personne à une autre. Les liens d'une étroite amitié. Mon amitié pour vous. Rompre l'amitié. Retirer à quelqu'un son amitié. Bien placer son amitié. Une haute amitié.

Les grandes amitiés vont jusque-là (PASC. édit. Cousin.)

La grande amitié que vous avez faite avec tout l'hôtel de Rambouillet (VOIT. Lett. 130)

Oui, monsieur veut faire amitié avec vous et lier ensemble un petit commerce de visites et de divertissements (MOL. le Mar. forcé, 12)

L'amitié qu'il avait eue avec le roi Philippe (VAUG. Q. C. 346)

Mais enfin l'amitié n'est pas de même rang, Et n'a point les effets de l'amour ni du sang (CORN. Hor. III, 5)

Qu'aisément l'amitié jusqu'à l'amour nous mène ! (CORN. Héracl. III, 1)

L'amitié d'un grand homme est un bienfait des dieux (VOLT. Oedipe, I, 1)

Le capitaine prit amitié pour moi (MOL. l'Av. V, 5)

Leur tuante amitié de tous côtés m'arrête (MOL. Amph. III, 1)

Quoi ! vous avez Nestor dans l'Hespérie, et vous n'avez pas su l'engager dans vos intérêts ! Nestor dont vous aviez l'amitié (FÉN. Tél. X.)

Télémaque que Narbal prit en amitié (FÉN. ib. VIII)

Si je ne vous aimais que d'amitié, j'avoue que je ne vous aimerais pas tant qu'elle (VOIT. Lett. 23)

J'ai cru qu'il était impossible qu'une personne qui fait naître de l'amitié en tous ceux qui la voient, n'en eût point en elle (VOIT. ib. 25)

Veut-il un prêtre qui s'insinue dans l'esprit des grands, qui aime mieux gagner leurs amitiés que leurs âmes ? (FLÉCH. Panég. I, p. 343)

Par bonne amitié, de bonne amitié, à bonne intention.

Quoi que ce soit qui apprenne aux hommes à persécuter leurs semblables, par bonne amitié.... (DIDER. Ess. sur la vertu.)

2. Affection profonde, tendresse, amour.

Ta douleur, Dupérier, sera donc éternelle ; Et les tristes discours Que te met en l'esprit l'amitié paternelle, L'augmenteront toujours (MALH. à Dupér.)

Je voue à votre fils une amitié de père (RAC. Andr. V, 3)

Ô Dieux ! tant de respects, une amitié si tendre, Que de raisons pour moi si vous pouviez m'entendre ! (RAC. Andr. II, 2)

Rarement l'amitié désarme sa colère (RAC. Mithr. 5)

Je ne murmure pas qu'une amitié commune Se range du parti que flatte la fortune (RAC. Brit. III, 7)

C'est une obligation de la nature que les hommes fassent les avances pour gagner l'amitié des dames (PASC. édit. Cousin.)

Vous me gâtez si fort par l'amitié que vous avez pour moi, que je ne puis plus être contente de toutes les amitiés que je vois dans les familles (SÉV. 345)

Qui te porte amitié, c'est à lui que tu nuis (MAL. I, 4)

3. La liaison, l'union des amis.

Les unions et les amitiés humaines (MASS. Car. Offenses.)

L'illusion des amitiés de la terre qui s'en vont avec les années et les intérêts (BOSSUET Anne de Gonz.)

Sensible aux amitiés raisonnables (FLÉCH. Panég. t. II, p. 495)

Renonçant aux sentiments les plus naturels des amitiés et des bienséances humaines (FLÉCH. ib. I, p. 365)

4. Objet de l'affection.

On voudrait être l'amitié et, pour ainsi dire, l'idole de tout le monde (FLÉCH. Serm. I, 244)

5. Accord, relations entre nations. Il y a paix et amitié entre les deux puissances.

Ma funeste amitié pèse à tous mes amis [alliés] (RAC. Mithr. III, 1)

6. Bienveillance. Ce ministre a de l'amitié pour vous.

Ménélas me reçut avec amitié (FÉN. Tél. I)

Faire amitié à quelqu'un, lui témoigner de la bienveillance.

7. Bon office, service de bienveillance, don.

Pleine de trahison, sans âme et sans pitié, Capable de tout faire, hormis une amitié (VOIT. Poésies)

La vieille Juisy donna presque tout ce qu'elle avoit à la duchesse de Noailles, et fit une amitié de 40 000 livres au cardinal d'Estrées (SAINT-SIMON 117, 25)

Faire l'amitié de, terme de politesse amicale, avoir la bonté de, la complaisance. Faites-moi l'amitié de m'écrire.

8. Affection de certains animaux pour les hommes. Le chien a de l'amitié pour son maître.

9. Fig. Attraction, sympathie. Il y a de l'amitié entre le fer et l'aimant.

10. S. f. plur. Paroles obligeantes, caresses. Il m'a fait beaucoup d'amitiés, les plus tendres amitiés.

Mme de Puy du Fou qui vous fait mille amitiés (SÉV. 15)

Elle vous dit mille amitiés (SÉV. 19)

Il vient de nous quitter en nous faisant mille sortes d'amitiés (SÉV. 217)

Les petits présents entretiennent l'amitié.

REMARQUE

Faire amitié à quelqu'un, c'est lui témoigner de l'affection, de la bienveillance. Faire des amitiés à quelqu'un, c'est lui faire bon accueil, avoir pour lui des prévenances, lui dire des paroles obligeantes. Faire amitié avec quelqu'un, c'est se lier avec lui par le sentiment de l'amitié.

SYNONYME

AMITIÉ, AFFECTION, ATTACHEMENT. L'amitié a un sens plus étendu : elle suppose réciprocité, et, d'ordinaire, une certaine égalité entre ceux qui s'aiment. L'affection ne suppose ni réciprocité, ni égalité ; elle exprime l'ensemble des sentiments bienveillants que nous ressentons pour une personne, même pour une chose. L'attachement est un sentiment plus vague, sinon plus faible que l'affection ; il consiste à tenir d'une manière quelconque aux personnes ou aux choses, à n'y être point indifférent.

HISTORIQUE

XIe s.Deüz services et mout granz amistez (Ch. de Rol. III)Par amistié, Bel sire, [je] la vous don (ib. XLVII)

XIIe s.Par amistié vous en faiz ci le don (Ronc. p. 29)E pur ço que li reis l'aveit tant eshaucié, Emustré li aveit sovent grant amistié (Th. le Mart. 37)

XIIIe s.Car encor cuidoit-elle que ce fust amisté (Berte, XV)

XIVe s.Premierement c'est raison, pour ce que amisté est une vertu (ORESME Eth. 228)

XVe s.Longis, ceste lance tenez ; En vostre main la porterez, Et ses compaignons aiderez : Je vous en pry par amitié (la Pass. de N. S. J. C)Et envoya tantost par certains messages ces lettres et ces amitiés devers le duc et la duchesse (FROISS. II, III, 38)

XVIe s.Comme s'il n'eust eu d'autres bornes pour limiter son amitié ou inimitié, que le droit et la justice seulement (AMYOT Brut. et Dion, 5)Mesurant ses amitiés ou inimitiés à la mesure du bien et de l'utilité publique (AMYOT Aratus, 12)Il ne faut point trencher en deux une amitié ; Un est nombre parfait, imparfait le deuxiesme (RONS. 254)Pour amitié garder, faut paroys entreposer (GÉNIN Récréat. II, p. 247)

ÉTYMOLOGIE

Picard, amikié ; Berry, amiquié ; provenç. amistatz ; catal. amistat ; espagn. amistad ; ital. amistà ; d'une forme non latine, amicitas, de amicus (voy. AMI). Amicitia aurait donné amiesse.

SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE

AMITIÉ. - REM. Ajoutez :

2. Amitiés est employé au pluriel à propos du sentiment même, lorsque ce sentiment a pour objet des personnes différentes.Adieu, mon cher cousin, adieu, ma chère nièce : conservez-nous vos amitiés, et nous vous répondons des nôtres (SÉV. Lett. à Bussy, 10 mars 1687)

Wikipedia

Amitié

                   
Page d'aide sur l'homonymie Pour les articles homonymes, voir Ami (homonymie).
  Au bord du ruisseau, peinture de William Bouguereau - XIXe siècle)

L'amitié est une inclination réciproque entre deux personnes (ou plus) n'appartenant pas à la même famille. Ignace Lepp pense cependant qu'« Il arrive (...) qu'une vraie amitié existe entre frères et soeurs, mais il ne nous semble pas exagéré de dire qu'elle est née non pas à cause de leurs liens de sang, mais plutôt malgré ceux-ci[1].» Parfois c'est une amitié de groupe.

Le meilleur ami est, comme son nom l'indique, l'ami d'une personne avec qui elle a tissé des liens privilégiés qui surpassent les liens qui l'unissent aux autres personnes. On peut définir ces liens particulièrement forts entre les deux meilleurs amis par une relation supérieure à l'amitié. L'amitié en son état pur est inconditionnelle, c'est-à-dire que de vrais amis ne se jugent pas, et ne tiennent pas compte du temps qui passe. Ainsi l'amitié dépasse-t-elle les valeurs individuelles et temporelles, elle est un état d'esprit, un lien particulier qui unit les êtres. La sympathie ne se limite pas aux couples d'individus dans l'amour ou l'amitié, mais pourrait concerner le fonctionnement des cultures humaines. Pour Hannah Arendt notamment, le penchant à voir l'amitié comme un sentiment intime et exclusif reflète l'aliénation du monde moderne; l'amitié serait en fait synonyme de la philanthropia grecque : l'inclinaison au vivre-ensemble.

Sommaire

  Histoire de la notion en Occident

  Aristote

Aristote distinguait trois sortes d'amitié :

  • l'amitié en vue du plaisir ; 33
  • l'amitié en vue de l'intérêt ;
  • l'amitié des hommes de bien, semblables par la vertu.

Pour Aristote, la seule véritable amitié est l'amitié vertueuse. Cette dernière est recherchée par tout homme, même si tout homme ne la rencontre pas nécessairement. Elle peut naître entre deux individus d'« égale vertu » selon le philosophe et se distingue de l'amour en cela que l'amour crée une dépendance entre les individus. Toujours selon Aristote, l'ami vertueux (« véritable ») est le seul qui permet à un homme de progresser car l'ami vertueux est en réalité le miroir dans lequel il est possible de se voir tel que l'on est. Cette situation idéale permet alors aux amis de voir leur vertu progresser, leur donnant ainsi accès au bonheur, notion évoquée dans le dernier livre de l'Éthique à Nicomaque et qui est, pour Aristote, la plus importante.

Aristote pose ainsi l'amitié (véritable) comme pré-requis indispensable pour accéder au bonheur.

La relation d'amitié est aujourd'hui généralement définie comme une sympathie durable entre deux personnes. Elle naîtrait notamment de la découverte d'affinités ou de points communs : plus les centres d'intérêts communs sont nombreux, plus l'amitié a de chances de devenir forte. Elle implique souvent un partage de valeurs morales communes.

Une relation d'amitié peut prendre différentes formes ; de l'entraide, l'écoute réciproque, à l'échange de conseils, au soutien, en passant par le partage de loisirs.

  • “[...] L’amour fait communiquer et unit ce qui sinon ne se rencontrerait jamais; la communication fait aimer ce qui sinon ne se rencontrerait jamais” Edgar Morin, dans le tome 1 de "La méthode" (la nature de la nature, 1977), page 256 (Le Seuil, Nouvelle édition, coll. Points 1981)

  L'amitié courtoise. Les Précieuses. L'égalité des genres. L'amitié hommes/femmes

René Nelli que cite Jacqueline Kelen explique dans son livre L'érotique des troubadours :« Les femmes ont longtemps aspiré à être « en amitié », en confiance, avec l'homme, parce qu'elles redoutaient de n'être pour lui qu'un objet sexuel (...) L'amour, en tant que « bienveillance » de l'homme pour la femme, n'a pu prendre conscience de lui-même, en Occident, que lorsque les amants eurent appris, en dehors du mariage, et par une sorte d'analyse idéale, à dissocier la communion animique de l'acte charnel et à spiritualiser, dans l'égalité, leurs relations avec leurs maîtresses sur le modèle de l'amitié masculine [2].» Elle cite également comme exemples historiques les Précieuses et les femmes tenant salon au XVIIIe siècle. Mais, poursuit-elle, « c'est depuis que la femme a recouvré son statut de personne égale que l'amitié peut se développer entre homme et femme, dans le milieu professionnel et aussi dans la sphère du privé[3]

  François de Sales

Dans Introduction à la vie dévote (1619) François de Sales écrit :

« L'amour tient le premier rang entre les passions de l'âme: c'est le roi de tous les mouvements du coeur, il convertit tout le reste à soi et nous rend tels que ce qu'il aime. Prenez donc bien garde, ma Philothée, de n'en point avoir de mauvais, car tout aussitôt, vous seriez toute mauvaise. Or l'amitié est le plus dangereux amour de tous, parce que les autres amours peuvent être sans communication [échange et participation], mais l'amitié étant totalement fondée sur icelle, on ne peut presque l'avoir avec une personne sans participer à ses qualités [manières d'être]. Tout amour n'est pas amitié car,
1. On peut aimer sans être aimé, et lors il y a de l’amour, mais non pas de l’amitié, d’autant que l’amitié est un amour mutuel, et s’il n’est pas mutuel ce n’est pas amitié;
2. Et ne suffit pas qu’il soit mutuel, mais il faut que les parties qui s’entr’aiment sachent leur réciproque affection, car si elles l’ignorent elles auront de l’amour, mais non pas de l’amitié.
3. Il faut avec cela qu’il y ait entre elles quelque sorte de communication qui soit le fondement de l’amitié[4]. »

  De Montaigne à Teilhard de Chardin

  Raphaël, Autoportrait avec un ami, 1517-1519

Le texte suivant est bien connu mais l'on n'en fait souvent lire que le premier paragraphe:

« Au demeurant, ce que nous appellons ordinairement amis et amitiez, ce ne sont qu'accoinctances et familiaritez nouees par quelque occasion ou commodité, par le moyen de laquelle nos ames s'entretiennent. En l'amitié dequoy je parle, elles se meslent et confondent l'une en l'autre, d'un meslange si universel, qu'elles effacent, et ne retrouvent plus la cousture qui les a joinctes. Si on me presse de dire pourquoy je l'aymoys, je sens que cela ne se peut exprimer, qu'en respondant : Par ce que c'estoit luy, par ce que c'estoit moy[5]. »

  Plus que le patron des amitiés molles et regulieres

La suite met l'accent sur une dimension que l'on pourrait appeler "extraordinaire" de l'amitié car elle ne s'exprime pas souvent de cette manière:

«  (...) à nostre premiere rencontre, qui fut par hazard en une grande feste et compagnie de ville, nous nous trouvasmes si prins, si cognus, si obligez entre nous, que rien des lors ne nous fut si proche, que l'un à l'autre. Il escrivit une Satyre Latine excellente, qui est publiee : par laquelle il excuse et explique la precipitation de nostre intelligence, si promptement parvenue à sa perfection. Ayant si peu à durer, et ayant si tard commencé (car nous estions tous deux hommes faicts : et luy plus de quelque annee) elle n'avoit point à perdre temps. Et n'avoit à se regler au patron des amitiez molles et regulieres, aus quelles il faut tant de precautions de longue et preallable conversation. Cette cy n'a point d'autre idee que d'elle mesme, et ne se peut rapporter qu'à soy. Ce n'est pas une speciale consideration, ny deux, ny trois, ny quatre, ny mille : c'est je ne sçay quelle quinte-essence de tout ce meslange, qui ayant saisi toute ma volonté, l'amena se plonger et se perdre dans la sienne, qui ayant saisi toute sa volonté, l'amena se plonger et se perdre en la mienne : d'une faim, d'une concurrence pareille. Je dis perdre à la verité, ne nous reservant rien qui nous fust propre, ny qui fust ou sien ou mien[6]. »

Le mélange des volontés fait songer à ce que dit Teilhard de Chardin dans Le milieu divin:

«  J'ai ardemment goûté la joie surhumaine de me rompre et de me perdre dans l'âme de ceux à qui me destinait la bien mystérieuse dilection humaine.  »

  Le divin dans l'amitié d'Augustin à Montaigne

En fait, Montaigne écrivait déjà des lignes aussi fortes - sinon même plus fortes - que le célèbre jésuite à propos de la Boétie:

«  Quand Lælius en presence des Consuls Romains, lesquels apres la condemnation de Tiberius Gracchus, poursuivoient tous ceux qui avoient esté de son intelligence, vint à s'enquerir de Caius Blosius (qui estoit le principal de ses amis) combien il eust voulu faire pour luy, et qu'il eust respondu : Toutes choses. Comment toutes choses ? Suivit-il, et quoy, s'il t'eust commandé de mettre le feu en nos temples ? Il ne me l'eust jamais commandé, repliqua Blosius. Mais s'il l'eust fait ? adjousta Lælius : J'y eusse obey, respondit-il. S'il estoit si parfaictement amy de Gracchus, comme disent les histoires, il n'avoit que faire d'offenser les Consuls par cette derniere et hardie confession : et ne se devoit departir de l'asseurance qu'il avoit de la volonté de Gracchus. Mais toutesfois ceux qui accusent cette responce comme seditieuse, n'entendent pas bien ce mystere : et ne presupposent pas comme il est, qu'il tenoit la volonté de Gracchus en sa manche, et par puissance et par cognoissance. Ils estoient plus amis que citoyens, plus amis qu'amis ou que ennemis de leur païs, qu'amis d'ambition et de trouble. S'estans parfaittement commis, l'un à l'autre, ils tenoient parfaittement les renes de l'inclination l'un de l'autre : et faictes guider cet harnois, par la vertu et conduitte de la raison (comme aussi est il du tout impossible de l'atteler sans cela) la responce de Blosius est telle, qu'elle devoit estre. Si leurs actions se demancherent, ils n'estoient ny amis, selon ma mesure, l'un de l'autre, ny amis à eux mesmes. Au demeurant cette response ne sonne non plus que feroit la mienne, à qui s'enquerroit à moy de cette façon : Si vostre volonté vous commandoit de tuer vostre fille, la tueriez vous ? et que je l'accordasse : car cela ne porte aucun tesmoignage de consentement à ce faire : par ce que je ne suis point en doute de ma volonté, et tout aussi peu de celle d'un tel amy. Il n'est pas en la puissance de tous les discours du monde, de me desloger de la certitude, que j'ay des intentions et jugemens du mien : aucune de ses actions ne me sçauroit estre presentee, quelque visage qu'elle eust, que je n'en trouvasse incontinent le ressort. Nos ames ont charié si uniment ensemble : elles se sont considerees d'une si ardante affection, et de pareille affection descouvertes jusques au fin fond des entrailles l'une à l'autre : que non seulement je cognoissoy la sienne comme la mienne, mais je me fusse certainement plus volontiers fié à luy de moy, qu'à moy.  »

Je me fusse certainemement plus volontiers fié à luy de moy, qu'à moy fait nécessairement songer à la parole de saint Augustin sur Dieu: Intimior, intimo meo [Dieu m'est plus intime à moi-même qu'à moi-même] [7].

  L'amitié et la mort

Montaigne dans ses essais parle de la mort de son ami La Boétie à laquelle il assista longuement. Dans le même registre, une autre des scènes les plus impressionnantes d'amitié dans la littérature, en raison de sa longueur, est sans doute celle du roman de Joseph Malègue, Augustin ou le Maître est là, qui met en présence deux amis de l'Ecole Normale Supérieure reprenant leurs graves discussions intellectuelles sur la foi. Le critique littéraire flamand Joris Eeckhout (nl) a écrit dans ses Litteraire profielen que ce « dialogue entre les deux amis devrait pouvoir être reproduit ici in extenso, non pas seulement en raison de son intérêt apologétique mais surtout à cause de sa valeur littéraire : il appartient en effet aux très belles pages de la littérature mondiale[8]

  Hymne à l'amitié

L'hymne à l'amitié de Jules Romains est célèbre:

On ne sait pas ce que c'est que l'amitié.
On n'a dit que des sottises là-dessus. Quand je suis seul, je n'atteins jamais à la certitude où je suis maintenant. Je crains la mort. Tout mon courage contre le monde n'aboutit qu'à un défi.
Mais, en ce moment je suis tranquille.
Nous deux, comme nous sommes là, en bécane, sur cette route, avec ce soleil, avec cette âme, voilà qui justifie tout, qui me console de tout.
N'y aurait-il que cela dans ma vie, que je ne la jugerais ni sans but, ni même périssable.
Et n'y aurait-il que cela, à cette heure dans le monde, que je ne jugerais le monde ni sans bonté, ni sans Dieu.
Lorsqu'un fils de l'homme connait un seul jour cette plénitude, il n'a rien à dire contre son destin.

(extrait de Les copains).

  Amitié et universalité

  Impossibilité de généraliser un sentiment intime

Examinant les différentes formes de mépris social, Axel Honneth distingue, dans Intégrité et mépris [9] : a) les humiliations physiques par le viol ou la torture de la personnalité individuelle, b) l'exclusion sociale c) le mépris pour des formes de réalisation de soi. La première forme est le traitement humain le plus dégradant car dit-il, ce mépris dépouille l'être humain de l'autonomie physique dans son rapport à lui-même et il détruit par là même une composante élémentaire de sa confiance au monde[10]. Une telle destruction exige une forme de reconnaissance que Hegel appela dans sa jeunesse et sa phase romantique l'amour et qui concerne l'amitié.

Les besoins et les affects ne peuvent être confirmés que si on les satisfait directement et par conséquent la reconnaissance doit prendre la forme d'une approbation et d'un encouragement affectifs, ce qui ne se peut que dans une relation de reconnaissance où des personnes en chair et en os se portent des sentiments d'estime particuliers. À partir de là, l'individu peut adopter à son égard une attitude de confiance en soi, notamment dans l'expression de ses besoins et émotions. Ce mode de rapport - dans lequel on peut inclure l'amitié - n'est pas généralisable, notamment parce que ces attitudes ne peuvent être exigibles des individus comme on en peut exiger l'obéissance à la loi, aux valeurs de solidarité etc. Honneth écrit donc à propos de l'amitié

«  Ce mode de rapport de reconnaissance n'est pas généralisable au-delà du cercle des relations sociales primaires telles qu'elle apparaissent dans les liens affectifs de type familial dans les amitiés ou dans les relations amoureuses. Puisque les attitudes d'affirmation émotionnelle sont liées à des présuppositions de sympathie et d'attrait qui ne sont pas à la disposition des individus, ces attitudes ne peuvent être indéfiniment étendues pour couvrir un nombre toujours plus grand de partenaires d'interaction. Cette attitude de reconnaissance implique donc un particularisme moral qu'aucune tentative d'universalisation ne peut faire disparaître[11]. »

  L'amitié, seule voie vers l'universel

En complète opposition avec ces termes de la définition, Hannah Arendt affirme que l'amitié est ce qui fait l'humain :

« Nous avons coutume aujourd’hui de ne voir dans l’amitié qu’un phénomène de l’intimité, où les amis s’ouvrent leur âme sans tenir compte du monde et de ses exigences. Rousseau, et non Lessing, est le meilleur représentant de cette conception conforme à l’aliénation de l’individu moderne qui ne peut se révéler vraiment qu’à l’écart de toute vie publique, dans l’intimité et le face à face. Ainsi nous est-il difficile de comprendre l’importance politique de l’amitié. Lorsque, par exemple, nous lisons chez Aristote que la philia, l’amitié entre citoyens, est l’une des conditions fondamentales du bien-être commun, nous avons tendance à croire qu’il parle seulement de l’absence de factions et de guerre civile au sein de la cité. Mais pour les Grecs, l’essence de l’amitié consistait dans le discours. Ils soutenaient que seul un “parler-ensemble” constant unissait les citoyens en une polis. Avec le dialogue se manifeste l’importance politique de l’amitié, et de son humanité propre. Le dialogue (à la différence des conversations intimes où les âmes individuelles parlent d’elles-mêmes), si imprégné qu’il puisse être du plaisir pris à la présence de l’ami, se soucie du monde commun, qui reste inhumain en un sens très littéral, tant que des hommes n’en débattent pas constamment. Car le monde n’est pas humain pour avoir été fait par des hommes, et il ne devient pas humain parce que la voix humaine y résonne, mais seulement lorsqu’il est devenu objet de dialogue. Quelque intensément que les choses du monde nous affectent, quelque profondément qu’elles puissent nous émouvoir et nous stimuler, elles ne deviennent humaines pour nous qu’au moment où nous pouvons en débattre avec nos semblables. Tout ce qui ne peut devenir objet de dialogue peut bien être sublime, horrible ou mystérieux, voire trouver voix humaine à travers laquelle résonner dans le monde, mais ce n’est pas vraiment humain. Nous humanisons ce qui se passe dans le monde et en nous en parlant, et, dans ce parler, nous apprenons à être humains. Cette humanité qui se réalise dans les conversations de l’amitié, les Grecs l’appelaient philanthropia, “amour de l’homme”, parce qu’elle se manifeste en une disposition à partager le monde avec d’autres hommes. »

— Hannah Arendt, Vies politiques, Gallimard, Paris, 1974, p. 34-35

  Agamben et la méconnaissance délibérée de la philia aristotélicienne

Pour Giorgio Agamben, l'amitié est sous-jacente à tout vivre-ensemble, toute politique authentique : « L’amitié est le partage qui précède tout autre partage, parce que ce qu’elle départage est le fait même d’exister, la vie même »[12]. L'amitié précède toute représentation ou conceptualisation :

Qu’est-ce en effet que l’amitié, sinon une proximité telle qu’on ne peut s’en faire une représentation, ni un concept ? Reconnaître quelqu’un comme ami signifie ne pas pouvoir le reconnaître comme « quelque chose ». On ne peut pas dire « ami » comme on dit « blanc », « italien », « chaud » — l’amitié n’est pas la propriété ou la qualité d’un sujet.

Son extrême proximité, sa coextensivité avec le sentiment d'exister, qu'Agamben appelle un « con-sentir », expliquerait l'incapacité des philosophes à en prendre la mesure, comme l'illustre sa présence même dans le terme philosophie. Sujet malcommode pour les philosophes modernes comme Nietzsche et Derrida, il aurait été délibérément problématisé, pour des raisons « stratégiques ». Diogène Laërce, dans ses Vies, doctrines et sentences des philosophes illustres rapporte un propos d'Aristote qui, selon Derrida et Nietzsche, serait énigmatique et paradoxal à dessein :

ô philoi, oudeis philos
« mes amis, il n'y a pas d'amis »

Or, Agamben souligne que ni Nietzsche, philologue de formation, ni Derrida, qu'Agamben avait contacté à ce sujet[13], ne pouvaient ignorer que le véritable propos d'Aristote était bien plus intelligible qu'ils ont voulu le faire croire. Une fois la coquille corrigée, comme le philologue Isaac Casaubon l'avait fait dès 1616,

hô philoi, oudeis philos
« celui qui a beaucoup d'amis, il n'a pas d'amis »

le propos devient conforme au style et au propos d'Aristote dans livres huit et neuf de l'Éthique à Nicomaque :

Ceux qui ont beaucoup d’amis et se lient intimement avec tout le monde passent pour n’être réellement amis de personne (excepté quand il s’agit du lien qui unit entre eux des concitoyens), et on leur donne aussi l’épithète de complaisants. Pour l’amitié entre concitoyens, il est assurément possible d’être lié avec un grand nombre d’entre eux sans être pour autant complaisant et en restant un véritable homme de bien. Toujours est-il qu’on ne peut pas avoir pour une multitude de gens cette sorte d’amitié basée sur la vertu et sur la considération de la personne elle-même, et il faut même se montrer satisfait quand on a découvert un petit nombre d’amis de ce genre. (Éthique à Nicomaque, Chapitre 10, Livre IX.)

Agamben, au moyen d'une analogie avec les mécanismes de l'insulte, explique les raisons du malaise des philosophes : « le terme « ami » partagerait cette condition, non seulement avec les insultes, mais aussi avec les termes philosophiques dont on sait bien qu'ils n'ont pas une dénotation objective mais, qu'à la manière des termes que les logiciens médiévaux définissaient comme des « transcendants », ils signifient tout simplement l'être ».

  En Orient

La vision orientale et spécialement japonaise de l'amitié s'exprime par la notion d'amae. C'est pour cela que l'amitié est aussi vécue et utilisée dans la dynamique d'entreprise (voir les articles connexes "Toyota", esprit d'équipe, etc.). De plus, on observe, que même l'amitié est mêlée à l'honneur, qui est un sentiment très présent au Japon.

Les langues orientales soulignent l'importance fondamentale, en extrême-Orient, de la relation entre deux personnes, des points de vues culturel, industriel et religieux (voir Yin-Yang et le duel).

  En Islam

Le meilleur ami et compagnon de MOHAMED était Ali Ibn Abi Taleb. Dans l'islam, l'amitié est une des clés du bonheur. Dans le Coran, il est écrit : "aime ton prochain plus que toi-même". L'amitié est aussi un "devoir" pour les musulmans en tant que frères et sœurs par rapport à l'islam.Et l’islam fait que tout le monde est egaux

  Approche socioéconomique et « amitiés entre les peuples »

  Gravure de William Blake représentant métaphoriquement l'Europe soutenue par l'Afrique et l'Amérique (1796), illustrant un ouvrage de John Gabriel Stedman racontant une expédition de 5 ans (1772 à 1777) au Guyana contre les esclaves noirs révoltés du Surinam[14]Cette image sensuelle loin d'évoquer la violence des répressions contre les esclaves, appelle un idéal d'amitié entre les peuples, mais son titre montre aussi la conscience de la dépendance économique de l'Europe à l'égard des ressources de ces deux continents

L'amitié entre les peuples est souvent évoquée - depuis le XIXe siècle surtout - dans le cadre d'alliances politiques, militaires, commerciales ou économiques, que dans des contextes plus altruistes. Elle est par exemple portée par des organisations caritatives, des ONG (médecins sans frontières, vétérinaires sans frontière...), des associations de migrants, des institutions telle que l'ONU, l'UNESCO, ou par les églises missionnaires. La création de l'Union Européenne a d'abord eu une base économique, et vise toujours explicitement le développement de sa compétitivité, mais les échanges d'étudiants (programme Erasmus) évoquent cette notion, qui était aussi au cœur de l'internationale socialiste et du projet d'internationale communiste, non sans ambiguïtés parfois.

Du point de vue asiatique, les relations humaines sont si importantes au cœur de l’économie qu’il existe un mot pour les désigner au Japon  : nemawashi.

L'amitié entre les peuples ne s'adresse pas qu'aux relations entre pays, mais aussi entre individus d'origines différentes dans un même pays, ainsi le sigle MRAP signifie-t-il en France : Mouvement contre le Racisme et pour l'Amitié entre les Peuples.

  Approche socioculturelle

Le fonctionnement socio-économique ci-avant défini peut sembler « idéal ».

La mondialisation a accru la compétition entre les économies et les pays, ainsi que les inégalités. Dans le même temps, les forums sociaux et diverses ONG continuent à porter l'idée d'amitié entre les peuples. Évoquer l’amitié des peuples sous l’angle ethno-sociologique ne suffit pas à rendre compte de la réalité des faits. Ainsi, l’importance de l’amitié, au cœur du processus de construction européen, a-t-elle été ratifiée par traité entre Français et Allemands, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale : c'est l'amitié franco-allemande.

  Notes et références

  1. Ignace Lepp, Les chemins de l'amitié, Paris, Grasset, 1964, p. 134. Il ajoute un peu plus loin que la chose peut exister entre un parent et son enfant
  2. Cité par Jacqueline Kelen Aimer d'amitié, Laffont, Paris, 1992, pp. 98-99.
  3. Jacqueline Kelen, op. cit., p. 98.
  4. TROISIÈME PARTIE
  5. En français d'aujourd'hui : Au demeurant, ce que nous appelons ordinairement amis et amitiés, ce ne sont qu'accointances et familiarités nouées par quelque occasion ou commodité, par le moyen de laquelle nos âmes s'entretiennent. En l'amitié de quoi je parle, elles se mêlent et confondent l'une en l'autre, d'un mélange si universel qu'elles effacent et ne retrouvent plus la couture qui les a jointes. Si on me presse de dire pourquoi je l'aimais, je sens que cela ne se peut exprimer qu'en répondant : «Parce que c'était lui, parce que c'était moi. Montaigne, De l'Amitié
  6. en français d'aujourd'hui : à notre première rencontre, qui fut par hasard en une grande fête et compagnie de ville, nous nous trouvâmes si pris, si connus, si obligés entre nous, que rien dès lors ne nous fut si proche que l'un à l'autre. Il écrivit une satyre latine excellente, qui est publiée, par laquelle il excuse et explique la précipitation de notre intelligence [notre entente], si promptement parvenue à sa perfection. Ayant si peu à durer, et ayant si tard commencé (car nous étions tous deux hommes faits, et lui de quelques années de plus) [Montaigne avait alors 25 ans, La Boétie 28], elle n'avait point à perdre de temps et à se régler au patron des amitiés molles et régulières, auxquelles il faut tant de précautions de longue et préalable conversation. Celle-ci n'a point d'autre idée que d'elle-même, et ne se peut rapporter qu'à soi. Ce n'est pas une spéciale considération, ni deux, ni trois, ni quatre, ni mille : c'est je ne sais quelle quintessence de tout ce mélange, qui, ayant saisi toute ma volonté, l'amena se plonger et se perdre dans la sienne; qui, ayant saisi toute sa volonté, l'amena se plonger et se perdre en la mienne, d'une faim, d'une concurrence pareille. Je dis perdre, à la vérité, ne nous réservant rien qui nous fût propre, ni qui fût ou sien, ou mien. Montaigne, De l'Amitié
  7. voir ce texte où Augustin, prolonge Heidegger
  8. Nederlands « Den dialoog tusschen de twee vrienden zou men hier in extenso moeten kunnen aanhalen, niet alleen om zijn apologetisch belang maar vooral om zijn litteraire waarde : hij behoort inderdaad tot de practhbladzijden der wereldlitteratuur » : Joris Eeckhout, Litteraire profielen, Standaard Boekhandel, Brussel, 1945, p. 80.
  9. Axel Honneth, Integrität und Missachtung, mercur, 501, 1993, pp. 1043-1054. Une traduction française dans Intégrité et mépris : Principes d’une morale de la reconnaissance, in Recherches sociologiques, Volume XXX, numéro 2, 1999. Cette traduction se retrouve également ici en lignes en extraits chez Pierre Ansay
  10. A.Honneth, op. cit.
  11. Ibidem
  12. Giorgio Agamben, L'amitié, Rivages poche, Petite bibliothèque, n°584 Traduit de l'italien par Martin Rueff
  13. « Or, comme j'avais tout de suite informé Derrida du résultat de mes recherches, j'ai été frappé, quand le livre fut publié sous le titre Politiques de l'amitié, de n'y trouver aucune trace de ce problème. Si la formule (apocryphe selon les philosophes modernes) y figurait sous sa forme originaire, ce n'était certes pas en raison d'un oubli : il était essentiel, dans la stratégie du livre, que l'amitié fût à la fois affirmée et remise en question. »
  14. Five Years' Expedition against the Revolted Negroes of Surinam in Guiana on the Wild Coast of South America; from the Year 1772 to 1777. . . 2 vols

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