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Definition and meaning of Platine

platine

  • 1ère personne du singulier (je) du présent de l'indicatif du verbe platiner
  • 3e personne du singulier (il, elle) du présent de l'indicatif du verbe platiner
  • 1ère personne du singulier (je) du présent du subjonctif du verbe platiner
  • 3e personne du singulier (il, elle) du présent du subjonctif du verbe platiner
  • 2e personne du singulier (tu) du présent de l'impératif du verbe platiner

platiné

  • participe passé masculin singulier du verbe platiner

Definitions

platiné (adj.)

1.teint en couleur platine. Cheveux platinés : blonds très pâles.

platine (n.f.)

1.se dit de pièces ou de supports plats où est fixé un mécanisme. La platine d'une montre, d'un électrophone.

2.(vieux)organe charnu, allongé, mobile, situé dans la bouche "tirer la langue"

platine (adj.)

1.teint en couleur platine. Cheveux platinés : blonds très pâles.

platine (n.m.)

1.métal précieux, blanc grisâtre, lourd et inaltérable (Symbole Pt).

platiner (v. trans.)

1.recouvrir d'une couche de platine.

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Definition (more)

definition of Platine (Littré)

definition of Wikipedia

Synonyms

Platine (n.) (Cismef)

Noir de platine  (Cismef)

platine (adj.)

blond platine, platiné

platine (n.f.) (vieux)

langue, lavette  (familier)

platine (n.m.)

Pt  (symbole)

platiné (adj.)

blond platine, platine

platiné (nominal)

blanc, cendré

platiner (v. trans.)

blanchir

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See also

platiné (adj.)

platine, Pt

platine (adj.)

Pt

platine (n.m.)

platiné, platinifère, platinose

platiner (v.)

platinage

Phrases

Analogical dictionary


platine (adj.)

blanc[Classe]

platine, Pt[Dérivé]


platine (adj.)

blond (cheveux)[DomaineDescription]



platine (n.)



platine (n. f.)

chose plate[ClasseParExt.]

plaque[ClasseParExt.]

serrure[DomainDescrip.]

microscope[DomainDescrip.]

horloge[DomainDescrip.]

fusil ancien[DomainDescrip.]


platine (n. f.) [vieux]

langue[ClasseHyper.]

organe de perception du goût[ClasseParExt.]

bouche[DomainDescrip.]


platine (n. f.)


platine (n. m.)

platine (métal)[ClasseHyper.]

élément chimique métallique[Classe]

blanc[Caract.]

gris[Caract.]

opaque[Caract.]

métal noble[Hyper.]


platiné (adj.)


platiné (adj.)


platiner (v. tr.) [V+comp]

platine (métal)[termes liés]


Le Littré (1880)

PLATINE (s. f.)[pla-ti-n']

1. Proprement, pièce plate, dans divers instruments ou ustensiles.

Plaque de fer attachée à une porte au devant de la serrure, et percée pour le passage de la clef.

Verrou à platine, verrou monté sur une plaque de fer.

On dit aussi loquet à platine.

2. Mécanisme adapté aux armes à feu portatives pour communiquer le feu à l'amorce.

Platine à rouet ; l'inflammation est déterminée par une rondelle d'acier cannelée, animée d'un mouvement de rotation et frottant contre une pierre à feu.

Platine à silex ; une pierre à feu donne des étincelles en venant frapper violemment une pièce en acier.

Platine à percussion ; l'inflammation est déterminée par le choc, sur une capsule renfermant une composition fulminante, d'un chien qui s'abat sous l'action d'un ressort.

Les fusils à aiguille n'ont pas de platine, ou, plutôt, ce nom n'entre pas dans leur nomenclature.

Dans les arsenaux, plaque de plomb qui sert à couvrir la lumière du canon.

3. Plaque qui soutient le rouage d'une montre ou d'une pendule.

4. Terme d'imprimerie. Partie de la presse qui foule sur le tympan.

5. Partie supérieure du pied du microscope.

6. Sorte d'ustensile de ménage, consistant en un grand rond de cuivre jaune, un peu convexe, monté sur des pieds de fer et dont on se sert pour sécher et pour repasser du linge.

7. Se dit de certaines la mes de fer découpées qui font partie du métier à bas.

Chez les couteliers, lames d'acier ou de tôle qui garnissent l'intérieur du manche d'un couteau à ressort.

Chez les fondeurs en caractères, pièce du moule.

Dans les métiers de haute-lisse, masse de plomb plate et carrée qui fait retomber les hautes-lisses et les marches.

8. Chez les papetiers, massif placé au fond de la cuve sur deux plans inclinés.

Espèce de forte râpe sur laquelle on déchire les chiffons.

9. Terme de métallurgie. Bandes qui lient l'arbre de la roue près des cames.

10. Terme populaire. Avoir une bonne platine, parler beaucoup et avec assurance (expression qui se rattache au plat de la langue, voy.

PLAT 1, n° 12

10. ).

HISTORIQUE

XIIe s.Un hennap de masdre à une platine d'argent (TAILLAR Recueil, p. 9)

XIVe s.Deux grans platines où il a cristal, plenes de reliques (Bibl. des chartes, 4e série, t. V, p. 81)

XVe s.Un grand sac.... garny de deux serrures fermans à clef et de platines et boucles de fer blanc (DE LABORDE Émaux, p. 170)Une platine à mettre chandeille, d'argent blanc (DE LABORDE ib. p. 453)Les quelz compaignons jouerent ensemble aux platines de fer de chevaulx (DU CANGE plata.)

XVIe s.Adjouster une platine d'or ou d'argent, ou une tente, pour estouper quelque trou au palais (PARÉ Introd. 2)Il y avoit aussi force platines et saumons d'argent à battre monnoyes (BRANT. Doria.)Quand ce fust à l'offerte, le dit curé se tourne devers le peuple avec sa platine pour recevoir les offrandes (DESPER. t. I. p. 234, dans LACURNE)

ÉTYMOLOGIE

Diminutif de plate 1, qui signifiait plaque ; wallon, plateinn.

PLATINE (s. m.)[pla-ti-n']

Métal d'un blanc gris, plus pesant que l'or, inaltérable à l'air et très difficile à fondre ; nommé pendant quelque temps or blanc, à cause qu'il a plusieurs propriétés de l'or ; et petit argent, ce qui est une traduction de l'espagnol platina.

Le plus grand, le plus important et le plus solennel usage qu'on ait encore fait du platine a été la suite des travaux entrepris pour la fixation des nouveaux poids et mesures de la république française (FOURCROY Connaiss. chim. t. VI, p. 436, dans POUGENS)

La planète Herschell et ses satellites, la planète Piazzi, le platine.... sont autant de découvertes qui en font soupçonner encore (SENNEBIER Ess. art observ. t. II, p. 183, dans POUGENS)

Platine spongieux, mousse de platine, éponge de platine, platine qui a la propriété, à l'état de masse spongieuse, d'absorber les gaz et de les condenser au point d'en enflammer quelques-uns, l'hydrogène par exemple.

Noir de platine, platine métallique en parcelles pulvérulentes noires ; il condense les gaz plus énergiquement que tous les corps poreux.

REMARQUE

Platine fut d'abord féminin, conformément à l'étymologie : M. Ulloa est le premier qui ait parlé de la platine, dans la relation qu'il publia en 1748 d'un long voyage qu'il venait de faire au Pérou, RAYNAL, Hist. phil. VII, 30.

ÉTYMOLOGIE

Espagn. platina, s. f. et plus tard platino, s. m. diminutif de plata, argent (voy. PLATE 2).

PLATINER (v. a.)[pla-ti-né]

Blanchir le cuivre rouge avec un amalgame d'étain et de mercure.

Wikipedia

Platine

                   
Page d'aide sur les redirections Cet article concerne l'élément chimique. Pour les autres significations du mot « platine », voir Platine (homonymie).
Platine
IridiumPlatineOr
Nb
   

78
Pt
 
               
               
                                   
                                   
                                                               
                                                               
                                                               
                                   
Pt
Ds
Table complèteTable étendue
Informations générales
Nom, symbole, numéro Platine, Pt, 78
Série chimique métal de transition
Groupe, période, bloc 10, 6, d
Masse volumique 21,45 g·cm-3
(20 °C)[1]
Dureté 3,5
Couleur blanc-gris
No CAS 7440-06-4
No EINECS 231-116-1
Propriétés atomiques
Masse atomique 195,084 ± 0,009 u[1]
Rayon atomique (calc) 135 pm (177 pm)
Rayon de covalence 1,36 ± 0,05 Å [2]
Rayon de van der Waals 175 pm
Configuration électronique [Xe]4f145d96s1
Électrons par niveau d’énergie 2, 8, 18, 32, 17, 1
État(s) d’oxydation 2, 4
Oxyde basique
Structure cristalline cubique à faces centrées
Propriétés physiques
État ordinaire solide
Point de fusion 1 768,2 °C [1]
Point d’ébullition 3 825 °C [1]
Énergie de fusion 19,6 kJ·mol-1
Énergie de vaporisation 510 kJ·mol-1
Volume molaire 9,09×10-6 m3·mol-1
Pression de vapeur 31,2 mPa
Vitesse du son 2 680 m·s-1 à 20 °C
Divers
Électronégativité (Pauling) 2,28
Chaleur massique 130 J·kg-1·K-1
Conductivité électrique 9,66×106 S·m-1
Conductivité thermique 71,6 W·m-1·K-1
Solubilité sol. dans eau régale[3]
Énergies d’ionisation[4]
1re : 8,9588 eV 2e : 18,563 eV
Isotopes les plus stables
Iso AN Période MD Ed PD
MeV
190Pt 0,01 % 650×109 a α 3,249 186Os
192Pt 0,79 % stable avec 114 neutrons
193Pt {syn.} 50 a ε 0,057 193Ir
194Pt 32,9 % stable avec 116 neutrons
195Pt 33,8 % stable avec 117 neutrons
196Pt 25,3 % stable avec 118 neutrons
198Pt 7,2 % stable avec 120 neutrons
Précautions
Directive 67/548/EEC[5]
État pulvérulent :
Facilement inflammable
F
Phrases R : 11,
Phrases S : 16,
SIMDUT[6]
Produit non contrôlé
SGH[7]
État pulvérulent :
SGH02 : Inflammable
Danger
H228, P210,
Unités du SI & CNTP, sauf indication contraire.

Le platine est un élément chimique, de symbole Pt et de numéro atomique 78.

C'est un métal de transition dur, malléable, ductile, rare et précieux, de couleur gris-blanc. Le platine est un métal noble résistant à la corrosion, et on le trouve souvent associé à certains minerais de cuivre ou de nickel, et plus rarement sous forme de dépôts natifs (en Afrique du Sud notamment). Il est utilisé en bijouterie, dans les équipements de laboratoire, en médecine dentaire et pour la réalisation de fausses dents en alliage or-platine, pour certains contacts électriques et surtout dans les pots catalytiques des véhicules.

Sommaire

  Histoire

Présent dans la nature, le platine et ses alliages sont connus depuis longtemps.

Ce métal était utilisé en Amérique précolombienne, et la première référence européenne apparut en 1557 dans les écrits de l'humaniste Jules César Scaliger (1484-1558) qui le décrivit comme un métal mystérieux venant de mines situées entre Darién (Panama) et Mexico.

Les Espagnols nommèrent le métal platina (petit argent) quand ils le découvrirent en Colombie. Ils le considéraient alors comme une impureté de l'argent et le mettaient au rebut.

Le platine fut découvert par le militaire et astronome Antonio de Ulloa (1716-1795), qui avec Jorge Juan y Santacilia (1713-1773), avait été chargé par le roi Philippe V d'Espagne de rejoindre la mission scientifique française au Pérou (17351745). Parmi d’autres choses, Ulloa observa le platina del pinto, un métal inexploitable trouvé avec l’or de Nouvelle-Grenade (Colombie).

Des corsaires britanniques interceptèrent le navire d’Ulloa sur le chemin du retour. Quoiqu’il fût bien traité en Angleterre et admis comme membre de la Royal Society, on l’empêcha de publier[réf. nécessaire] une référence aux métaux inconnus avant 1748. Avant que cela ne puisse arriver, Charles Wood isola indépendamment l'élément en 1741.

Symbole alchimique du platine

Le symbole alchimique du platine (ci-contre) a été créé par fusion des symboles de l'argent et de l'or.

Le platine est maintenant considéré comme un métal plus précieux que l'or, de telle sorte qu'une récompense de platine est supérieure à une récompense d'or.

La définition standard d'un mètre fut longtemps fondée sur la distance entre deux marques gravées sur une barre en platine iridié conservée au Bureau international des poids et mesures à Sèvres en France. Aujourd'hui, un cylindre en platine iridié, également conservé au BIPM, sert de prototype au kilogramme.

Le platine est également utilisé dans la définition de l'électrode standard à hydrogène.

  Propriétés

  Platine natif

Ce métal a une couleur argent-blanc lorsqu'il est pur, il est malléable, ductile et très résistant à la corrosion.

Sa résistance à l'abrasion et au ternissement font qu'il est apprécié en bijouterie.

Le platine interagit avec de nombreuses molécules, ce qui en fait un catalyseur très recherché. À température ambiante, il résiste cependant à de nombreuses attaques chimiques : il ne s'oxyde pas à l'air libre, et n'est corrodé que par les cyanures, les halogènes, le soufre et les métaux alcalins caustiques. Sauf à l'état de micro- ou nanoparticules, il est insoluble dans l'acide chlorhydrique HCl et dans l'acide nitrique HNO3, mais il se dissout dans l'eau régale (mélange de ces deux acides). Le platine ne s'oxyde ni à l'air ambiant ni en présence d'oxygène O2 pur, mais, en faisant réagir de l'acide chloroplatinique H2PtCl6·6H2O avec divers sels azotés, on obtient un nitrate de platine qui, une fois réduit, donne un oxyde hydraté de platine qui pourra être encore réduit en dioxyde de platine PtO2, un oxyde lamellaire stable semblable au rutile TiO2 d'un point de vue cristallographique[8], qui a également un pouvoir catalytique (catalyseur d'Adams), et qui peut être réduit en platine colloïdal par l'hydrogène H2 afin d'obtenir par exemple un catalyseur beaucoup plus puissant appelé noir de platine, très réactif de par sa surface particulière. On peut obtenir aussi, par un procédé en partie semblable, une éponge de platine, un autre type de catalyseur en platine pur, qui offre de même une large surface, comparable au noir de platine.

Les caractéristiques catalytiques du platine, comme celles des six autres métaux du groupe du platine, sont exceptionnelles. Ainsi, un mélange d'hydrogène H2 et d'oxygène O2 explose en présence de platine : le platine catalyse la réaction, qui est exothermique, l'élévation de température consécutive provoque alors un emballement de la réaction, d'où l'explosion. Sous certaines formes, le platine est un puissant toxique (il détruit l'ADN en empêchant la double hélice de se dérouler), ce pourquoi il est utilisé pour traiter certains cancers (chimiothérapie) en bloquant le processus de division rapide normal de certaines cellules (dont celles qui font pousser les cheveux, d'où une chute des cheveux lors de certaines chimiothérapies).

  Isotopes

Le platine naturel est un mélange de cinq isotopes stables et d'un isotope radioactif, le 190Pt, de très longue période radioactive (650 milliards d'années). Il existe aussi de nombreux autres radioisotopes, dont le plus stable est le 193Pt, dont la période est de 50 ans.

  Gisements et production

Le platine se trouve en général à l'état natif et le minerai de sperrylite (arséniure de platine, PtAs2) est la source principale du métal. L'alliage platine/iridium naturel est le platiniridium et se trouve aussi dans le coopérite minéral (sulfure de platine, PtS).

Le platine, souvent accompagné de faibles quantités d'autres métaux de la famille du platine, peut être trouvé dans certaines alluvions ; en Afrique du Sud où il est aussi fortement concentré dans le complexe magmatique de Bushveld (environ 5 g/t), Colombie, en Ontario, dans l'Oural et dans certains états de l'ouest des États-Unis d'Amérique. En Europe, il est extrait dans le grand nord de la Russie, dans les gisements de cuivre et nickel de la presqu'île de Taïmyr, dans le complexe métallurgique et minier de Norilsk créé par la Russie soviétique en 1935 (en 1953, on y produisait déjà 35 % du nickel de l'Union Soviétique, 30 % du cobalt et 90 % des métaux du groupe du platine, ou « platinoïdes »). Cette activité est à l'origine de la ville de Norilsk (175 000 habitants) et d'une voie ferrée qui transporte le minerai vers le port de Dudunka sur l'Ienisseï puis vers l'usine Severonickel dans la presqu'île de Kola. 330 000 t de nickel ont été extraites du sol rien qu'en 2003 (c'est 23,6 % de la production mondiale). C'est du même minerai qu'est tiré le platine, qui y est présent en faible quantité[9].

Le platine est le plus souvent produit commercialement comme sous-produit du traitement du minerai de nickel, qui en contient deux grammes par tonne.

  Minerai de platine
Pays Tonnes  % du total
Afrique du Sud 148,3 75,8
Russie 29,6 15,1
Canada 7,4 3,8
Zimbabwe 4,4 2,2
États-Unis 4,1 2,1
Total 5 pays 193,8 99,0
Total monde 195,7 100,0

Chiffres de 2003, métal contenu dans les minerais et concentrées, source : L'état du monde 2005

En 2008, l'offre mondiale était de 198 tonnes réparties comme suit[10] :

  • 170 tonnes proviennent de l’extraction minière,
  • 28 tonnes issues du recyclage des catalyseurs automobiles.

  Utilisation

  Bague de diamant avec monture en platine

Le platine est très utilisé en bijouterie, dans les contacts électriques, dans les creusets et dans les fourneaux électriques à haute-température. Avec deux autres métaux du groupe du platine, il est souvent utilisé comme catalyseur chimique et notamment dans les pots catalytiques de moteurs à combustion interne des véhicules et dans différents procédés industriels, bien qu'il tende à être remplacé par du palladium (aussi de plus en plus utilisé dans les catalyseurs diesel[10]). Voici d'autres utilisations :

Les qualités du platine en font l'une des huit matières premières stratégiques considérées comme indispensables en temps de guerre comme en temps de paix[11].

  Économie

  Production

Les principaux producteurs mondiaux de platine sont[12]:

  Impacts écologiques et toxicologiques

Quand il est pur et massif, le platine ne pose a priori aucun problème de santé environnementale.

Mais depuis qu'il est abondamment utilisé comme catalyseur, on commence à le trouver dans tous les compartiments de l'environnement et notamment dans l'air urbain[13]. La pluie lessive l'air, et les eaux de ruissellement l'apportent aux stations d'épuration urbaine, où il s'ajoute à celui qui provient des urines (dont celles de patients traités contre le cancer), des excréments et de certains rejets industriels. Dès le milieu des années 1990, on le retrouvait dans des boues d'épuration, avec des variations importantes liées à la météo (il y en a moins quand le temps est sec, et plus quand il est pluvieux[14]). Localement, l'industrie est une source qui, pour ce qui concerne la contamination des eaux usées, dépasse les apports automobiles (ça a été vérifié dans une grande zone industrielle de Munich[14]). Comparées à ceux des analyse de boues d'épuration de 15 stations d'épuration de petites villes rurales allemandes, les taux de platine des boues d'épuration munichoises étaient nettement plus élevés[14].

Le taux de platine augmente jusque dans l'urine humaine et tous ses composés sont hautement toxiques.

Sous leurs formes biodisponibles, les platinoïdes se sont montrés bio-assimilables chez les plantes et animaux expérimentalement exposés. Ceci a été démontré chez diverses plantes terrestres ou aquatiques, pour des composés solubles et pour des particules liées au platine, au palladium et au rhodium[15].

Le platine des pots catalytiques, rare et coûteux tend à être remplacé par le palladium (ou associé à ce dernier). Dans les mêmes conditions, le palladium semble aussi bio-assimilable que le platine, voire plus que ce dernier.

  • Le palladium et le platine ont été dosés chez 22 espèces d'algues du littoral californien, avec une technique analytique nouvelle, très sensible[16] ; les teneurs dans ces algues variaient de 0,09 à 0,61 ng/g pour le palladium et 0,25 à 1,75 ng/g pour le platine (en matière sèche)[16].
  • Le ratio moyen de Pt/Pd trouvé dans ces algues était de 3,5 alors qu’il était de 4,5 dans la mer. On suppose donc que ces algues accumulent le palladium et le platine de l'eau de mer, sans discrimination, en raison de la similitude chimique de ces métaux[16].

Chez les animaux (espèces aquatiques principalement) expérimentalement exposés à des sels solubles ou à des substances catalytiques, la bioconcentration est également démontrée[15].

  • Par exemple, le platine sous forme de H2PtCl6 provoque chez le poisson Danio rerio une lyse et nécrose des cellules de la muqueuse intestinale, des changements dans la sous-muqueuse, et la fusion des villosités entre elles[17]. Cet effet était d'autant plus marqué que la concentration ou le temps d’exposition était élevé. Lors d’une exposition de 15 jours à une concentration sublétale de 16 µg/L, suivie d'un période de non-exposition de 64 jours, ces lésions étaient toutefois réversibles.
  • Les animaux filtreurs y sont notamment vulnérables : à titre d'exemple et de comparaison avec d'autres "métaux lourds", pour la moule zébrée (Dreissena polymorpha) vivant en eau douce, la biodisponibilité des platinoïdes issus de poussières routières se situe entre celle du cadmium et du plomb[15], avec, peut-on supposer, des effets synergiques.

Des vers parasites des poissons ont également montré une capacité à bioaccumuler les platinoïdes (ils pourraient donc être utile à la biosurveillance fine de milieux aquatiques[15].

La bioassimilabilité et bioconcentration sont également observées quand ce sont des sédiments de rivières urbaines, de la poussière routière ou de tunnel qui sont utilisés comme sources de platinoïdes pour l'expérience[15].

Parmi les platinoïdes, le platine semble moins bio-assimilable que le palladium, pour la faune comme pour la flore[15]. Cependant, sous forme de micro ou nanoparticules, le platine devient très actif, même à très faible dose.

Les composés du platine biodisponibles étaient très rares dans la nature. Mais ils sont maintenant produits en grandes quantités par l'industrie et largement répandus dans l'environnement, notamment via l'incinération, l'épandage de boues d'épuration[14] et lors du vieillissement des pots catalytiques.

Par exemple, des analyses de 166 échantillons d'air et des urines de 178 personnes (non exposées par leur profession) ont été faites à Munich de 1993 à 1996. Elles ont montré une très forte augmentation (triplement) des teneurs de l'air en 3 ans (passant de 7,3 ± 6,5 pg/m3 en 1993-1994 à 21,5 ± 13,8 pg/m3 pour 1995-1996), avec jusqu'à 62 pg/m3. Le taux moyen de platine urinaire pour les 178 personnes était de 6,5 ng/g de créatinine. La distribution anormale de ce platine dans la population (96 % des personnes testés avaient moins de 20 ng/g de créatinine (SD = 6,4; MEDIAN 4,3 =; MAX = 45 ng/g de créatinine) alors que quelques personnes en présentaient 3 à 4 fois plus. L'étude a montré que ces derniers étaient en fait contaminés par des alliages dentaires or-platine qu'ils portaient[18].

  • On en trouve une quantité croissante dans les poussières des zones où la circulation automobile est importante. Par exemple à Mexico où les véhicules n'ont commencé à être équipés de pots catalytiques qu'en 1991[19].
  • Il en allait de même à Boston aux USA, les taux de platinoïdes sont en forte augmentation parmi les particules PM10 inhalées par la population[20].
  • En Italie[21], dans le sol de Naples et d'une zone périphérique de 120 km2, les taux de platine et de palladium (dosés dans 195 échantillons) variaient de moins de 2 μg/kg à 52 μg/kg pour le platine et de moins de 10 μg/kg à 110 μg/kg pour le palladium. Or, les teneurs sont considérées comme anormales au dessus de 6,2 μg/kg de platine et de 17,2 μg/kg de palladium.

Plus la circulation était intense, plus le taux de ces métalloïdes était élevé.

La cartographie de la pollution était fortement corrélée à celle du réseau routier et de la densité de circulation[21].

Bien qu'ils ne soient obligatoires en Europe que depuis 1993 l'identité et les proportions respectives de platinoïdes (Pt / Pd / Rh) correspondent à celles des pots d'échappement catalytiques, ce qui laisse supposer qu'ils sont bien à l'origine des valeurs de plus en plus élevées (même en Italie où l'État a autorisé les pots non-catalytiques jusqu'en janvier 2002[21].).

  • Les tunnels sont des zones où l'air est - plus qu'ailleurs- « enrichi » en particules de platinoïdes de petite et très petite taille (PM10 and PM2.5)[22], ce qui laisse penser qu'elles peuvent pour partie passer dans le sang via les poumons. Dans un tunnel étudié en Autriche, les taux variaient selon le point de prélèvement (distance par rapport à l'entrée), le taux de renouvellement de l'air par la ventilation, et le nombre de véhicules empruntant le tunnel. Les taux variaient de 38 ± 5,9 à 146 ± 13 ng émis en moyenne par véhicule et kilomètre, alors que les facteurs d'émission de palladium variaient de 13 ± 2,1 à 42 ± 4,1 ng.veh-1.km-1. La plus grande partie du Pt et Pd étaient présent forme d'aérosol dont la taille particulaire dépassait le PM10, mais 12 % et 22 % respectivement de ces platinoïdes était émis sous forme de particules assez fines (PM2)[22] pour être inhalées et passer dans le système sanguin et d'autres organes.
  • Les platinoïdes ont également augmenté dans les sédiments de rivières ou de lacs. Par exemple, dans un lac proche de Boston[23].
  • L'analyse de 3 platinoïdes (Pt, Pd, Rh) dans les couches de sédiment montre une nette augmentation depuis l'apparition des pots catalytiques (teneurs 6 à 16 fois plus importantes en 1992-2002 qu'avant l'introduction des catalyseurs)[23]. Les rapports de proportion entre ces éléments signent leur origine automobile (c'est la même que celle de ces produits dans les pots catalytique des environ 500 millions de véhicules équipés de pots catalytiques circulant dans le monde vers 2004. Les teneurs en iridium et le ruthénium (Ru) ont aussi augmenté après l'introduction des catalyseurs[23].
  • Le platine, le palladium et le rhodium ont été dosés dans des échantillons de neige fraîche prélevés à 14 endroits de la vallée d'Aspe (Pyrénées, France) durant deux hivers, (février 2003 et mars 2004)[24]. Les limites de détection étaient de 0,05, 0,45, et 0,075 pg/g respectivement pour le Pt, Pd et Rh[24].

La neige fraîche contenait de 0,20 à 2,51 pg/g pour le Pt, de 1,45 à 14,04 pg/g pour le palladium et de 0,24 à 0,66 pg/g pour Rh. les teneurs les plus élevées étaient dans la plupart des cas trouvées près des axes routiers, sans lien direct ou évident avec le trafic routier. Durant l'étude la direction et l'origine des masses d'air atteignant la vallée ont été enregistrées, de manière à fournir des indices sur l'origine de ces platinoïdes[24].

Les teneurs étaient plus élevées en 2004 qu'en 2003. Les auteurs estiment que les platinoïdes trouvés dans la neige des pyrénées en 2004 provenait du parc des véhicules européens, et de certaines activités minières russes[24].

  • Le taux de platine et platinoïdes catalytiques mesuré dans les neiges et glaces du pôle Nord a fortement augmenté entre 1990 et 2000 ; et les taux mesurés dans les couches de neige formées au milieu des années 1990 sont 40 à 120 fois plus élevés que ceux mesurés dans la glace datant de 7000 ans, ce qui indique une contamination à large échelle de toute la troposphère de l'hémisphère Nord par les platinoïdes. Ici aussi, le rapport massique Pt/Rh des échantillons de neige la plus récente est proche du rapport moyen de ces catalyseurs dans les pots catalytiques, ce qui suggère aux auteurs de cette étude « qu'une grande partie de l'augmentation récente du Pt et Rh pourrait provenir de convertisseurs catalytiques d'automobiles »[25].
  • Alors que la contamination par l’osmium (Os) était autrefois associée aux tanneries, les changements récents de composition isotopique de l'osmium (également présent dans les pots catalytiques neufs, comme impureté) montrent une autre source anthropique pour cet élément. L’hypothèse que les catalyseurs automobiles sont une source d’iridium et d’osmium est encore renforcée par le fait que ces éléments sont les plus concentrés dans la poussière de tunnels routiers[23].

Bien que leur potentiel toxicologique et écotoxicologique soit encore mal connu, et qu'on n'ait pas encore détecté d'effets écologiques majeurs ou aigus attribuables avec certitude à ces platinoïdes anthropiques[15], des effets chroniques sur la biosphère sont suspectés, notamment car[15] :

  • sous forme de très petites particules, ce sont de puissants catalyseurs ;
  • leur augmentation est rapide et cumulative (effets synergiques potentiels) ;
  • leur augmentation semble déjà concerner tous les compartiments de l'environnement, et au moins tout l'hémisphère-nord[26] ;
  • leur disponibilité biologique est bien plus importante qu'on ne le pensait il y a quelques décennies ;
  • leur bioaccumulation est avérée pour de nombreuses espèces et plausible pour les autres.

La question d'éventuels effets sanitaires - via l'alimentation ou via l'inhalation de particules - se pose donc.

Dans tous les cas, les études sont compliquées par les difficultés techniques d'analyse des traces de Pt, Pd et Rh (bien que des techniques récentes permettent des mesures très précises en Pg/g d'échantillon) et surtout par d'importantes lacunes en matière de connaissance de leurs impacts environnementaux[15],[27].

De plus, les émissions (industrielles ou des pots catalytiques) changent dans leur composition. Par exemple, à Mexico, on a noté un pic en 1993, puis une moindre augmentation des taux de Pt-Pd-Rh[19], ce qui suggère que les premiers pots catalytiques perdaient plus rapidement qu'aujourd'hui une partie de leurs catalyseurs, soit parce que la technologie ne permettait pas une bonne adhésion des catalyseurs à la matrice du pot, soit parce que les conducteurs utilisaient des carburants inappropriés, ou pour ces deux raisons à la fois.

  Symbolique

  • Les noces de platine symbolisent les 70 ans de mariage dans la tradition française (symbole de stabilité).
  • Le platine est le 12e niveau dans la progression de la sarbacane sportive.
  • Le disque de platine est une récompense honorifique remise aux artistes ayant atteint le million d'albums vendus.
  • Sur les jeux PlayStation 3, un trophée (virtuel) de platine est obtenu après qu'un joueur a obtenu tous les trophées de bronze, d'argent et d'or du jeu.
  • La ligue platine est la ligue située après or et avant diamant dans le jeu Starcraft 2.

  Autres significations

Dans le monde financier, le terme platine fait référence au téléphone utilisé dans une salle de trading ou d'arbitrage par les opérateurs de marchés financiers (traders). Il permet de communiquer avec un grand nombre de contre-parties (60) sur des systèmes combinant haut-parleurs et micros ainsi que sur deux à six combinés. Cette industrie traverse une révolution technologique passant de systèmes digitaux à des systèmes de type IP (Internet Protocol). De nouveaux leaders émergent, tels IP Trade, qui font concurrence aux acteurs en place : Etrali, IPC et BT.

  Voir aussi

  Articles connexes

  Références

  1. a, b, c et d (en) David R. Lide, CRC Handbook of Chemistry and Physics, CRC Press Inc, 2009, 90e éd., Relié, 2804 p. (ISBN 978-1-420-09084-0) 
  2. (en) Beatriz Cordero, Verónica Gómez, Ana E. Platero-Prats, Marc Revés, Jorge Echeverría, Eduard Cremades, Flavia Barragán et Santiago Alvarez, « Covalent radii revisited », dans Dalton Transactions, 2008, p. 2832 - 2838 [lien DOI] 
  3. (en) Metals handbook, vol. 10 : Materials characterization, ASM International, 1986, 1310 p. (ISBN 0-87170-007-7), p. 344 
  4. (en) David R. Lide, CRC Handbook of Chemistry and Physics, CRC, 2009, 89e éd., p. 10-203 
  5. Entrée de « Platinum, Powder » dans la base de données de produits chimiques GESTIS de la IFA (organisme allemand responsable de la sécurité et de la santé au travail) (allemand, anglais) (JavaScript nécessaire)
  6. « Platine » dans la base de données de produits chimiques Reptox de la CSST (organisme québécois responsable de la sécurité et de la santé au travail), consulté le 25 avril 2009
  7. SIGMA-ALDRICH
  8. Extrait de la thèse Équilibres oxydo-réducteurs dans les dichalcogénures de platine et de palladium. Influence de la pression sur la redistribution du nuage électronique de Céline Sortais-Soulard
  9. Note du BRGM pour le ministère de l'Industrie français
  10. a et b Li, Ni, Pt, Pd : des métaux "critiques" ? ; notes de synthèse, rédigées par des experts d'IFP Energies nouvelles (PDF - 700 Ko)
  11. Avec le germanium (électronique avancée) ; le titane (sous-marins de chasse, alliage extrêmement résistant ; le magnésium (explosifs) ; le mercure (chimie nucléaire, instruments de mesure) ; le molybdène (acier) ; le cobalt (chimie nucléaire) ; le colombium (alliages spéciaux extrêmement rares). (Christine Ockrent, comte de Marenches, Dans le secret des princes, éd. Stock, 1986, p; 193.)
  12. Financial Times, 7 août 2008, page 14
  13. F. Alt, A. Bambauer, K. Hoppstock, B. Mergler and G. Tölg ; Platinum traces in airborne particulate matter. Determination of whole content, particle size distribution and soluble platinum ; Fresenius' Journal of Analytical Chemistry ; Volume 346, Numbers 6-9, 693-696, DOI:10.1007/BF00321274 ; (Springerlink)
  14. a, b, c et d Dagmar Laschka, Markus Nachtwey ; Platinum in municipal sewage treatment plants ; Chemosphere, Volume 34, Issue 8, April 1997, Pages 1803-1812
  15. a, b, c, d, e, f, g, h et i Sonja Zimmermann & Bernd Sures ; 2004 ; Significance of platinum group metals emitted from automobile exhaust gas converters for the biosphere Sonja Zimmermann and Bernd Sures ([Sonja Zimmermann and Bernd Sures Résumé]) ; Environmental Science and Pollution Research Volume 11, Number 3, 194-199, DOI: 10.1007/BF02979675
  16. a, b et c Jae Sam Yang, Determination of palladium and platinum in seaweed  ; Journal of Oceanography ; Volume 45, Number 6, Journal of Oceanography, 1989, Volume 45, Number 6, Pages 369-374 ; DOI: 10.1007/BF02125141
  17. R. Jouhaud, S. Biagianti-Risbourg, F. Arsac et G. Vernet ; Journal of Applied Ichthyology ; Volume 15, Issue 1, pages 41–48, Mars 1999; online: 2002/04/05  ; Résumé DOI: 10.1046/j.1439-0426.1999.00114.x
  18. Rudi Schierl ;Environmental monitoring of platinum in air and urine  ; Microchemical Journal, Volume 67, Issues 1-3, December 2000, Pages 245-248, doi:10.1016/S0026-265X(00)00068-0 (Résumé)
  19. a et b Sebastien Rauch, Bernhard Peucker-Ehrenbrink, Luisa T. Molina, Mario J. Molina, Rafael Ramos, and Harold F ; Platinum Group Elements in Airborne Particles in Mexico City. Hemond Environmental Science & Technology ; 2006 40 (24), 7554-7560
  20. Sebastien Rauch, Harold F. Hemond, Bernhard Peucker-Ehrenbrink, Kristine H. Ek, and Gregory M. Morrison ; Platinum Group Element Concentrations and Osmium Isotopic Composition in Urban Airborne Particles from Boston, Massachusetts, Environmental Science & Technology ; 2005 39 (24), 9464-9470
  21. a, b et c Cicchella D., De Vivo B. and Lima A ; [Palladium and platinum concentration in soils from the Napoli metropolitan area], Italy: possible effects of catalytic exhausts, The Science of the Total Environment, 308: 121-131, online 21 February 2003.
  22. a et b Andreas Limbeck, Christoph Puls, and Markus Handler ; [Platinum and Palladium Emissions from On-Road Vehicles in the Kaisermühlen Tunnel (Vienna, Austria)] ; Environmental Science & Technology ; 2007 41 (14), 4938-4945
  23. a, b, c et d Sebastien Rauch, Harold F. Hemond, & Bernhard Peucker-Ehrenbrink ; Recent Changes in Platinum Group Element Concentrations and Osmium Isotopic Composition in Sediments from an Urban Lake ; Environ. Sci. Technol., 2004, 38 (2), pp 396–402 ; DOI: 10.1021/es0347686
  24. a, b, c et d Mariella Moldovan, Sophie Veschambre, David Amouroux Bruno Bénech et Olivier F. X. Donard ; Platinum, Palladium, and Rhodium in Fresh Snow from the Aspe Valley (Pyrenees Mountains, France) ; Environ. Sci. Technol., 2007, 41 (1), pp 66–73 ; DOI:10.1021/es061483v, Résumé online 2006/12/02
  25. Carlo Barbante, Audrey Veysseyre, Christophe Ferrari, Katja Van De Velde, Christine Morel, Gabriele Capodaglio, Paolo Cescon, Giuseppe Scarponi et Claude Boutre ; http://pubs.acs.org/doi/abs/10.1021/es000146y [Greenland Snow Evidence of Large Scale Atmospheric Contamination for Platinum, Palladium, and Rhodium] ; Environ. Sci. Technol., 2001, 35 (5), pp 835–839 ; DOI:10.1021/es000146y
  26. Sebastien Rauch, Harold F. Hemond, Carlo Barbante, Masanori Owari, Gregory M. Morrison, Bernhard Peucker-Ehrenbrink & Urban Wass ; Importance of Automobile Exhaust Catalyst Emissions for the Deposition of Platinum, Palladium, and Rhodium in the Northern Hemisphere ; Environmental Science & Technology2005 39 (21), 8156-8162
  27. R Djingova and P Kovacheva ; Analytical Problems and Validation of Methods for Determination of Palladium in Environmental Materials ; Palladium Emissions in the Environment ; 2006, 2, 145-162, DOI: 10.1007/3-540-29220-9_11

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