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Definition and meaning of Espèce

Definitions

espèce (n.f.)

1.ensemble d'êtres (animaux, végétaux) ayant des caractéristiques communes qui les distinguent des autres du même genre.

2.sorte spécifique de qqch (ex. une espèce de molécule ; une espèce de plaisanterie).

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Definition (more)

definition of Espèce (Littré)

definition of Wikipedia

Synonyms

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See also

espèce (n.f.)

conspécifique, spécifique

Phrases

Analogical dictionary

Le Littré (1880)

ESPÈCE (s. f.)[è-spè-s']

1. Apparence. Ne se dit en ce sens que dans la théologie : dans le sacrement de l'eucharistie, les apparences du pain et du vin après la transsubstantiation. Communier sous les deux espèces.

La liberté qu'on avait dans l'Église de participer ou à une ou à deux espèces, fit qu'on fut longtemps sans s'apercevoir de leur perpétuelle affectation [des Manichéens] à rejeter celle du vin consacré (BOSSUET Var. XI, § 12)

2. Terme de métaphysique. Espèces ou images représentatives, sorte d'émanations subtiles que l'on supposait sortir des corps et les représenter dans les organes des sens, par exemple dans la vision.

La plus commune opinion est celle des péripatéticiens, qui prétendent que les objets de dehors envoient des espèces qui leur ressemblent, et que ces espèces sont portées par les sens extérieurs jusqu'au sens commun ; ils appellent ces espèces-là impresses, parce que les objets les impriment dans les sens extérieurs (MALEBR. Rech. vér. III, II, 2)

3. Sorte, qualité. Les diverses espèces de délit. Marchandises de toutes les espèces.

Est-ce qu'on n'en voit pas de toutes les espèces [des maris], Qui sont accommodés chez eux de toutes pièces ? (MOL. Éc. des f. I, 1)

Mlle Blake était une autre espèce de ridicule ; sa taille n'était ni bien ni mal ; son visage était de la dernière fadeur.... (HAMILT. Gramm. 7)

M. du Maine voulut se marier ; le roi l'en détournait et lui disait que ce n'était point à des espèces comme lui à faire lignée (SAINT-SIMON 4, 61)

Le roi ne feignit pas de dire que ces espèces-là [en parlant du duc du Maine] ne devaient jamais se marier (SAINT-SIMON 361, 22)

Cette loi est établie pour donner à la république des enfants d'une bonne espèce (MONTESQ. Esp. XXVI, 18)

Des auteurs de la petite espèce (LE P. CATROU dans DESFONTAINES)

Espèce de, suivi d'un nom de personne, se dit de personnes, d'êtres qui n'ont pas toutes les qualités requises, qui ne sont pas tout à fait ce qu'il faudrait qu'ils fussent. On a dit que le singe était une espèce d'homme. Une espèce d'intendant. Une espèce d'avocat.

Dans les bureaux des ministres, on avait de tout temps regardé l'abbé de Saint-Pierre comme une espèce de prédicateur plutôt que comme un vrai politique (J. J. ROUSS. Confess. IX.)

Espèce de, suivi d'un nom de chose, se dit des choses qui sont très voisines et qui se remplacent presque. L'enseignement est une espèce de sacerdoce.

C'est une espèce de prodige que, dans un si vaste empire qui embrassait tant de nations et tant de royaumes, les peuples aient été si obéissants et les révoltes si rares (BOSSUET Hist. III, 6)

Espèce d'instinct, dont les inspirations subites lui dévoilaient, dans l'avenir et dans le présent, ce qu'il devait espérer ou craindre (BARTHÉL. Anach. Introd. part. II, sect. 2)

Une pauvre espèce, se dit de gens sans mérite, sans qualités.

Il y a longtemps que nous le connaissons pour la plus pauvre espèce d'Angleterre (HAMILT. Gramm. 8)

C'est une pauvre espèce d'homme, c'est un homme sans mérite.

La belle espèce, se dit, ironiquement, de gens qu'on trouve doués de très peu de qualités de corps ou d'esprit.

Quoi moi ! quoi ces gens-là ! l'on radote, je pense, à moi les proposer [pour maris] ! hélas ! ils font pitié : Voyez un peu la belle espèce ! (LA FONT. Fabl. VII, 5)

Absolument. Espèce se dit, par mépris, de personnes auxquelles on ne trouve ni qualités ni mérite.

Une espèce comme celle-là [Langlée] dans une cour y est assez bien ; pour deux, c'en serait beaucoup trop (LA FONT. 95, 233)

L'espèce, terme nouveau mais qui a un sens juste, est l'opposé de l'homme de considération ; l'espèce est celui qui, n'ayant pas le mérite de son état, se prête encore de lui-même à son avilissement (DUCLOS Considér. sur les moeurs, ch. 5)

Angélique : Mais, entre nous, que ferais-je avec un homme de cette espèce-là ? car la plupart de ces gens-là sont des espèces, vous le savez (MARIVAUX Préj. vaincu, sc. 4)

Ne t'inquiète pas de ces deux espèces dont je daigne à peine te parler (J. J. ROUSS. Hél. II, 18)

Comme si ce n'était pas trop honorer de pareilles espèces que de faire attention à leurs procédés (J. J. ROUSS. Confess. XII)

De nouvelle espèce, c'est-à-dire qui présente quelque singularité, quelque chose de bizarre. Voilà un philosophe de nouvelle espèce !

Des gens de toute espèce, c'est-à-dire de toute condition, de tout caractère. Il y avait à cette réunion des gens de toute espèce.

4. Terme de pharmacie. Les poudres mélangées qui forment la base des électuaires.

Mélange de racines, de fleurs, de semences ou d'autres substances végétales, qu'on suppose douées de propriétés médicinales analogues. Espèces amères, feuilles d'absinthe, de fumeterre, de petite centaurée, fleurs de houblon, de camomille. Espèces anthelmintiques, absinthe, armoise, tanaisie, camomille, etc. Espèces apéritives ou diurétiques, chiendent, racines d'asperge, de fraisier, de petit-houx, de pissenlit, de persil, etc. Espèces aromatiques, sommités fleuries des labiées. Espèces astringentes, tormentille, bistorte, ratanhia, écorce de chêne, roses rouges, etc. Espèces béchiques (pour la toux), fleurs de mauve, de guimauve, de bouillon blanc, de coquelicot, de violette, etc. Espèces émollientes, feuilles de mauve, de guimauve, de molène, etc. Espèces pectorales, feuilles de capillaire, de lierre terrestre, d'hysope, etc.

Fig. Brouiller les espèces, s'est dit pour embrouiller les choses, empêcher d'y voir clair.

Jugez de l'effet de ce contre-temps, si les mesures que j'avais prises avec madame la Palatine ne l'eussent sauvé ; elle s'en servit très finement, cinq ou six jours durant, pour brouiller les espèces que l'impétuosité de Viole avait un peu trop éclaircies (RETZ Mém. t. II, p. 323, édit. CHARPENTIER.)

5. Division du genre, réunion d'individus sous un caractère commun qui les distingue de ceux qui appartiennent au même genre.

Noble et roturier sont des espèces par rapport à homme ; et homme, qui est un genre par rapport à noble et roturier, est une espèce par rapport à animal (CONDILLAC Gramm. préc. de leç. prél. art. 1er, Oeuvres, t. v, p. LXXVIII, dans POUGENS.)

Terme de rhétorique. Un des lieux communs de rhétorique. Le genre et l'espèce.

En chimie, espèce, collection d'individus identiques par leur composition élémentaire et immédiate.

En biologie, collection d'individus descendants d'êtres vivants ou ayant vécu, qui se ressemblent plus entre eux qu'ils ne ressemblent à tous les autres analogues. D'après la plupart des biologistes d'à présent, le caractère fondamental de l'espèce est de reproduire, par la génération, des individus capables de se propager à leur tour. Ce naturaliste a découvert plusieurs espèces en botanique. Les espèces vivantes. Les espèces fossiles.

La nature n'est pas moins admirable dans les moyens par lesquels elle conserve les individus que dans ceux par lesquels elle conserve les espèces (BONNET Lett. div. Oeuvres, t. XII, p. 202, dans POUGENS)

Combien, soigneuse encor de leur postérité, Par des moyens divers la nature puissante Conserve chaque espèce à jamais renaissante (DELILLE Trois règ. VII)

L'espèce humaine, le genre humain.

Je hais, je fuis l'espèce humaine, composée de victimes et de bourreaux ; et, si elle ne doit pas devenir meilleure, puisse-t-elle s'anéantir ! (RAYNAL Hist. phil. XI, 24)

Assez de monde concourt à propager notre espèce (BÉRANG. Chap.)

6. Terme de jurisprudence. Le cas particulier sur lequel il s'agit de prononcer. Cet argument n'est pas admissible dans l'espèce.

Cet arrêt n'est point dans notre espèce (PATRU Plaid. 9, dans RICHELET)

7. Terme d'arithmétique. Se dit de quantités, par rapport à leur nature. Dix heures et trois minutes sont des quantités de même espèce ; dix heures et trois mètres sont des quantités d'espèce différente.

Terme de géométrie. Triangle donné d'espèce, dont chaque angle est donné. Courbe donnée d'espèce, courbe dont la nature est connue ainsi que le rapport qu'ont entre eux les différents paramètres.

8. Chose, par opposition à argent.

Les saisies et exécutions ne se feront que pour chose certaine et liquide, en deniers ou en espèces ; et si c'est en espèces, sera sursis à la vente, jusqu'à ce que l'appréciation en ait été faite (Ordonn. avril 1667, tit. XXXIII, art. 2)

Si vous estimez plus à propos de prendre seulement ce qu'il faut de victuailles en espèces pour lesdits vaisseaux et de leur fournir le reste en argent (COLBERT Correspond. t. III, p. 10)

Ce sens n'est plus usité. On dit aujourd'hui en nature.

Terme de pratique. La chose même qu'on a empruntée. Il faut rendre en espèce un cheval qui a été prêté, c'est-à-dire il faut rendre le même cheval.

9. S. f. plur. Espèces sonnantes (c'est-à-dire choses sonnantes), et, absolument, espèces, pièces de monnaie. Payer en espèces sonnantes.

Si j'eusse été bien en espèces, je me serais sans doute piqué d'honneur, je n'aurais pas souffert qu'il eût payé pour moi (LESAGE Guzman, I, 6)

Le roi Guillaume ordonna le grand renouvellement des espèces d'Angleterre en 1696 (MAIRAN Éloge de Halley.)

Il se dit aussi au singulier. L'espèce est rare dans sa bourse.

Quantité de papier, et fort peu d'argent ; et, pour ne pas manquer quelque bonne affaire, il faut incessamment faire de l'espèce (DANCOURT Agioteurs, I, 8)

Toute l'espèce vieille sortira donc de l'État qui fait la refonte, et le profit en sera pour les banquiers (MONTESQUIEU Esprit des lois. XXII, 10)

HISTORIQUE

XIIe s.En la cited entrad od forment grant cumpaignie, à cameilz [chameaux] ki porterent especes [épices] e or senz numbre (Rois, 271)

XIIIe s.Force de generation, Por l'espece avoir tous jours vive Par renouvelance naïve (la Rose, 7003)

XIVe s.La vertu ymaginative, laquelle reçoi du sens commun les especes des choses sensibles (H. DE MONDEVILLE f° 15)Les diverses espoisses du spasme (H. DE MONDEVILLE ib. f° 66)Une est pour avoir lignée et pour sauver et continuer humaine espece (ORESME Eth. 254)

XVe s.Et puisque, par bien et par espece de bien et de humilité, vous estes venu en ce pays, vous soyez le bien venu (FROISS. II, III, 46)Luy presente ses deux mil escuz en or, car en auitre espece ne donnoit jamais argent aux gens estrangers (COMM. VI, 2)

XVIe s.Ainsy, soubz espece d'amitié, Antonius attira Artavasdes, puis le feit lier (RAB. Pant. IV, 36)Telle attestation, quand elle est deument faite, est une espece de glorifier Dieu (CALV. Instit. 289)Ils enseignent de cercher Jesus Christ en l'espece du pain, qu'ils appellent (CALV. ib. 1103)Ceste espece de magiciens sont reputez estre des bons et secourables (LANOUE 136)Un sols, demysols, carolus et aultres especes françoyses (CARL. VI, 8)

ÉTYMOLOGIE

Provenç. especia, specia ; espagn. et portug. especie ; ital. specie ; du latin species, de même radical que spicere, voir (comp. SPECTACLE).

Wikipedia

Espèce

                   
Page d'aide sur les redirections Cet article concerne le sens biologique du mot « espèce ». Pour les autres significations, voir Espèce (homonymie).
  L'espèce est l'unité de base de la classification du vivant.

Dans les sciences du vivant, l’espèce (du latin species, « type » ou « apparence ») est le taxon de base de la systématique. Il existe plus d'une vingtaine de définitions de l'espèce dans la littérature scientifique[1]. La définition la plus communément admise est celle du concept biologique de l'espèce énoncé par Ernst Mayr (1942) : une espèce est une population ou un ensemble de populations dont les individus peuvent effectivement ou potentiellement se reproduire entre eux et engendrer une descendance viable et féconde, dans des conditions naturelles. Ainsi, l'espèce est la plus grande unité de population au sein de laquelle le flux génétique est possible et les individus d'une même espèce sont donc génétiquement isolés d’autres ensembles équivalents du point de vue reproductif.

Pourtant le critère d’interfécondité ne peut pas toujours être vérifié : c'est le cas pour les fossiles, les organismes asexués ou pour des espèces rares ou difficiles à observer. D’autres définitions peuvent donc être utilisées[2] :

  • espèce morphologique : groupe d'individus défini par des caractéristiques structurales (taille, forme…)
  • espèce phylogénétique : la plus petite lignée d’une population pouvant être définie par une combinaison unique de caractères diagnostiques ;
  • espèce écologique : groupe d’organismes partageant une même niche écologique ;
  • espèce phénétique : ensemble d’organismes vivants se ressemblant (critères de similitudes morphologiques, anatomiques, embryologiques, etc.) plus entre eux qu’à d’autres ensembles équivalents.

Sommaire

  Concept de l'espèce

L'espèce est un concept flou dont il existe une multitude de définitions dans la littérature scientifique. Dans son sens le plus simpliste, le concept de l'espèce permet de distinguer les différents types d'organismes vivants. Différentes définitions permettent d'identifier plus précisément les critères distinctifs de l'espèce.

  Concept biologique

Article détaillé : Isolement reproductif.

La définition la plus communément citée est celle du concept biologique de l'espèce énoncé par Ernst Mayr (1942)[3] : « les espèces sont des groupes de populations naturelles, effectivement ou potentiellement interfécondes, qui sont génétiquement isolées d’autres groupes similaires »[4]. À cette définition, il a ensuite été rajouté que cette espèce doit pouvoir engendrer une progéniture viable et féconde[5]. Ainsi, l'espèce est la plus grande unité de population au sein de laquelle le flux génétique est possible dans des conditions naturelles, les individus d'une même espèce étant génétiquement isolés d’autres ensembles équivalents du point de vue reproductif[2].

Le concept biologique de l'espèce s'appuie donc entièrement sur l'isolement reproductif (ou isolement génétique), c'est-à-dire l'ensemble des facteurs biologiques (barrières) qui vont empêcher les membres de deux espèces distinctes d'engendrer une progéniture viable et féconde. D'après Theodosius Dobzhansky, il est possible de distinguer les barrières intervenant avant l'accouplement ou la fécondation (barrières précopulatoires ou prézygotiques), et les barrières intervenant après (barrières postcopulatoires ou postzygotiques)[6]. Les barrières prézygotiques vont empêcher la copulation entre deux individus d'espèces différentes, ou la fécondation des ovules dans le cas où l'accouplement a bien lieu. Si la fécondation a lieu malgré tout, les barrières postzygotiques vont empêcher le zygote hybride de devenir un adulte viable et fécond. C'est cet isolement reproductif qui va empêcher le pool génétique de chaque espèce de s'échanger librement avec les autres et ainsi d'induire la conservation de caractères propres à chaque espèce[7].

Pour certaines espèces, l'isolement reproductif apparait de manière évidente (entre un animal et un végétal par exemple) mais dans le cas d'espèces étroitement apparentées, les barrières sont beaucoup moins claires. Il est donc important de préciser que la reproduction entre individus d'une même espèce doit être possible en conditions naturelles et que la descendance doit être viable et féconde. Par exemple, le cheval et l'âne sont deux espèces interfécondes mais leurs hybrides (mulet, bardot) le sont rarement ; la descendance n'est pas féconde, il s'agit bien de deux espèces différentes. De même, certaines espèces peuvent être croisées artificiellement mais ne se reproduisent pas ensemble dans le milieu naturel.

Néanmoins, le concept biologique de l'espèce possède certaines limites. L'isolement reproductif ne peut pas être déterminé dans le cas des fossiles et des organismes asexués (par exemple, les bactéries). De plus, il est difficile d'établir avec certitude la capacité d'un individu à s'accoupler avec d'autres types d'individus. Dans de nombreux groupes de végétaux (bouleau, chêne, saule…), il existe beaucoup d'espèces qui se croisent librement dans la nature sans que les taxonomistes ne les considèrent comme une seule et même espèce pour autant[7]. De nombreuses autres définitions ont donc également cours pour passer outre les limites du concept biologique de l'espèce.

  Autres concepts

Le concept morphologique de l'espèce est le concept le plus généralement utilisé en pratique. Il consiste à identifier une espèce d'après ses caractéristiques structurales ou morphologiques distinctives[7]. L'avantage de ce concept est qu'il est applicable aussi bien chez les organismes sexués qu'asexués et ne nécessite pas de connaître l'ampleur du flux génétique. Néanmoins, l'inconvénient majeur de ce concept réside dans la subjectivité de sa définition de l'espèce, qui peut aboutir à des désaccords quant aux critères retenus pour définir une espèce[2].

Une autre définition repose sur la notion de ressemblance (ou au contraire de degré de différence), concept encore très utilisé en paléontologie, où il n’y a pas d’autre option. Certains auteurs utilisent même ces deux principes pour définir les espèces.

L’étude de l’ADN permet de rechercher des ressemblances non visibles directement sur le plan physique (phénotype). Mais le critère quantitatif (nombre de gènes identiques) masque le critère qualitatif, par définition non mesurable. Ainsi, la classification des Orchidées de type Ophrys fait ressortir un grand nombre d’espèces, visiblement différentes (donc du point de vue phénotype) alors que leurs génotypes se sont révélés très proches. Le critère de ressemblance génétique est utilisé chez les bactéries (en plus des ressemblances phénotypiques). On sépare les espèces de manière à ce que la variation génétique intraspécifique soit très inférieur à la variation interspécifique.

L’espèce biologique est aujourd’hui le plus souvent définie comme une communauté reproductive (interfécondité) de populations. Si cette définition se prête assez bien au règne animal, il est moins évident dans le règne végétal, où se produisent fréquemment des hybridations. On associe souvent le double critère de réunion par interfécondité et séparation par non-interfécondité, pour assurer la perpétuation de l’espèce.

Il existe aussi le concept d'espèce écologique, à relier à la notion de niche écologique. Une espèce est censée occuper une niche écologique propre. Cela revient à associer une espèce à des conditions de vie particulière. Cette définition proposée par Hutchinson[réf. nécessaire] souffre des problèmes de recouvrement de niche (plusieurs espèces dont les niches sont très proches voir indiscernables).

Les espèces déterminantes sont des espèces retenues par certaines méthodes parce qu'elles sont remarquables pour la biodiversité ou menacées et jugées importantes dans l'écosystème (ou représentatives d'un habitat ou de l'état de l'écosystème) aux niveaux régional, national ou supranational pour élaborer certaines zonages (habitats déterminants, trame verte et bleue, ZNIEFF moderniésées, Natura 2000, etc. )

  Problématiques

Une question mérite d’être posée : est-ce que la notion d’espèce constitue une simple commodité de travail ou bien est-ce qu’elle possède une réalité indépendante de notre système de classification ? Possède-t-elle une véritable signification dans l’absolu ? L’espèce est-elle une classe logique à laquelle des lois sont universellement applicables, ou a-t-elle la même réalité qu’un individu (par le lignage) ? Les réponses à ces considérations relèvent de l’épistémologie et de la sémantique opérationnelle autant que de la biologie.

Le problème se complique du fait que le critère d’interfécondité présente ou absente, n'est pas toujours applicable de façon tranchée : des populations A1 et A2, A2 et A3 … An-1 et An peuvent être interfécondes, alors que les populations A1 et An ne le sont pas. C'est le cas, par exemple, des populations de goélands réparties autour du globe (rapporté par Konrad Lorenz). On parle alors d'espèce en anneau (cf. variation clinale). La notion d’espèce se dissout alors dans une sorte de flou.

L’interfécondité ne permet donc pas de dire qu’il s’agit de mêmes espèces tandis que la non-interfécondité suffit à dire qu’il s’agit d’espèces différentes. Cette non-interfécondité doit être recherchée aussi et surtout dans les descendants : chevaux et ânes sont interféconds mais leurs hybrides (mulet, bardot) le sont rarement. Les deux populations forment donc des espèces différentes.

De même, certaines races de chiens (anciennement Canis familiaris) s’hybrident sans problème — et ont une descendance féconde — avec des loups communs (Canis lupus), tandis que leur hybridation avec d’autres races de leur propre espèce Canis familiaris reste bien problématique - dans le cas par exemple d’une femelle Chihuahua et d’un mâle Saint-Bernard !

Cela s’explique par deux faits : le chien domestique est très polymorphe et c’est une sélection artificielle à partir de loups - il y a maintenant des preuves génétiques. On le nomme donc désormais Canis lupus familiaris, c’est-à-dire une sous-espèce du Loup donc parfaitement interfécond avec lui… dans la limite de ce que permet physiquement l’utérus récepteur.

Stricto sensu, le concept d'espèce suppose implicitement une hypothèse forte qui est la transitivité des interfécondations possibles ; en d'autres termes, on suppose que si X1 est interfécond avec X2, X2 avec X3, etc., X1 sera interfécond avec Xn quelle que soit la longueur de la chaîne. Konrad Lorenz signale que cette supposition n'est pas toujours vraie, en particulier chez des oiseaux marins entre continents. Il faut d'ailleurs bien que ce genre de discontinuité existe pour qu'un phénomène de spéciation commence à apparaître lui aussi.

  Évolution de la notion d’espèce

Les éleveurs en avaient vraisemblablement une notion non formalisée depuis l’origine même de l’élevage. Platon spéculera que puisque l’on voit des chevaux et des vaches, mais jamais d’hybride des deux, il doit exister quelque part une forme idéale qui contraint un animal à être l’un ou l’autre. Aristote préfèrera pour sa part éviter ces spéculations et se contenter de répertorier dans l’Organon ce qu’il observe. Albert le Grand s’y essaiera à son tour plus tard.

Concept empirique, la notion d’espèce a évolué avec le temps et son histoire a été marquée par la pensée de grands naturalistes comme Linné, Buffon et Darwin. Au XVIIIe siècle, les espèces étaient considérées comme le résultat de la création divine et, à ce titre, étaient considérées comme des réalités objectives et immuables. Depuis l’avènement de la théorie de l’évolution, la notion d’espèce biologique a sensiblement évolué, mais aucun consensus n’a pu être obtenu sur sa définition.

  • Dans un premier temps, on a considéré les espèces comme des entités fixes définies par des critères morphologiques. Cette conception typologique a trouvé son apogée avec les travaux de Linné et l’établissement de collections d’individus « typiques » de l’espèce.
  • Selon Cuvier, une espèce peut être définie comme la collection de tous les corps organisés nés les uns des autres ou de parents communs et de ceux qui leur ressemblent autant qu’ils ne se ressemblent entre eux.
  • Cette conception a évolué vers une espèce « taxinomique » pour laquelle l’analyse mathématique d’un grand nombre de critères suffirait à établir un seuil à partir duquel on pourrait dire que deux individus appartiennent à des espèces différentes. L’espèce serait alors plus un concept commode qu’une entité biologique réelle.
  • Les insuffisances de cette méthode ont conduit à une autre approche qui est la notion d’espèce biologique fondée essentiellement sur les critères d’interfécondité et d’isolement (Ernst Mayr, 1942), avec là encore quelques difficultés pour différencier par exemple des espèces qui ne sont naturellement pas en contact, etc.
  • Ceci a conduit à amender cette définition de l’espèce en y incluant une composante écologique. À compter de 1963, Ernst Mayr définit ainsi l’espèce comme une communauté reproductive de populations, reproductivement isolée d’autres communautés et qui occupe une niche particulière dans la nature. Cette définition opérationnelle de l’espèce n’est toutefois pas exempte de problèmes (par exemple, la reconnaissance des niches).
  • Une grande partie de ces problèmes peut être évitée si l’on considère l’histoire des êtres vivants. L’évolution est un processus historique et les espèces sont le résultat de l’éclatement d’espèces qui les ont précédées (spéciation). Tous les critères précédents se doivent d’être corrélés avec les relations généalogiques.
Une espèce est donc un lignage simple qui possède ses propres tendances évolutives et son propre destin historique (d’après Delforge P Guide des Orchidées d’Europe… Delachaux et Niestlé 1994). La notion de « destin » ne possède pas d'assise scientifique : “sa propre historique” correspond mieux à ce qui est observé comme à l'objet des recherches en cours. La notion de “lignage simple” doit aussi être nuancée car, comme on l’a vu, une certaine interfécondité reste possible entre certaines espèces proches : il peut en résulter des descendants féconds aux caractéristiques plus adaptées à leur milieu qui formeront peut-être avec le temps une espèce à part entière.

  Spéciation

Article détaillé : Spéciation.

La spéciation est le processus évolutif par lequel de nouvelles espèces apparaissent. La spéciation est à l'origine de la diversité biologique et constitue donc le point essentiel de la théorie de l'évolution. La spéciation peut suivre deux voies : l'anagénèse et la cladogénèse. L'anagénèse est une accumulation de changements graduels au cours du temps qui transforment une espèce ancestrale en une nouvelle espèce, cette voie modifie les caractéristiques d'une espèce mais ne permet pas d'augmenter le nombre d'espèces. La cladogénèse est la scission d'un patrimoine génétique en au moins deux patrimoines distincts, ce processus est à l'origine de la diversité biologique car il permet d'augmenter le nombre d'espèces.

  Classification des espèces

En classification classique ou phylogénétique, l’espèce est le taxon de base de la systématique, dont le rang se trouve juste en dessous du genre.

  Nomenclature scientifique

Article détaillé : Nomenclature binominale.

Dans la classification scientifique, une espèce vivante ou ayant vécu est désignée suivant les règles de la nomenclature binominale, établie par Carl von Linné au cours du XVIIIe siècle. Suivant cette classification, le nom d'une espèce est constituée d'un binôme latin qui combine le nom du genre avec une ou deux épithètes spécifiques. Autant que possible, le nom est suivi de la citation du nom de l'auteur, abrégé (en botanique) ou complet (en zoologie), qui a le premier décrit l'espèce sous ce nom. Le nom de l’espèce est l’ensemble du binôme et non pas seulement l’épithète spécifique.

Par exemple, les êtres humains appartiennent au genre Homo et à l’espèce Homo sapiens.

Les noms scientifiques sont « réputés » latins et s’écrivent en italique. Le genre prend une majuscule initiale tandis que l'épithète spécifique reste entièrement en minuscule. Lorsque le nom de l'auteur est cité en entier, il est en italique.

Quand le genre est connu mais que l'espèce n'est pas déterminée, il est d’usage d’utiliser comme épithète provisoire l’abréviation du latin species : « sp. », à la suite du nom du genre. Quand on veut désigner plusieurs espèces ou toutes les espèces d'un même genre, c'est l'abréviation « spp. » (pour species pluralis) qui est ajoutée. De même, « sous-espèce » est abrégé en « ssp. » (pour sub-species) et « sspp. » au pluriel (pour sub-species pluralis). Ces abréviations sont toujours écrites en caractères romains.

La nomenclature binominale, ainsi que d’autres aspects formels de la nomenclature biologique, constitue le « système linnéen ». Ce système de nomenclature permet de définir un nom unique pour chaque espèce, valable dans le monde entier, contrairement à la classification vernaculaire.

  Sous-espèce

Article détaillé : Sous-espèce.

Au sein d’une espèce donnée, une sous-espèce consiste en un groupe d’individus qui se trouvent isolés (pour des raisons géographiques, écologiques, anatomiques ou organoleptiques) et qui évoluent en dehors du courant génétique de l’espèce de référence.

Au bout d’un certain temps, ce groupe d’individus prend des caractéristiques spécifiques qui le différencient de l’espèce de référence. Ces caractères peuvent être nouveaux (apparition suite à une mutation par exemple) ou être la fixation d’une caractéristique variable chez l’espèce de référence.

Ces deux bergeronnettes mâles ont été décrites comme deux sous-espèces différentes d’une même espèce, Motacilla alba :

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Des sous-espèces différentes ont souvent la possibilité de se reproduire entre elles, car leurs différences ne sont pas (encore) suffisamment marquées pour constituer une barrière reproductive.

On peut s’interroger sur la validité de la définition d’une sous-espèce sachant que la définition du terme espèce reste fluctuante et controversée. Il en est ici de même et toutes les limites de la définition d’une espèce s’appliquent également pour celle d’une sous-espèce.

  Recensement des espèces

Carl von Linné recensait au XVIIIe siècle environ 67 000 espèces différentes. Aujourd’hui, personne ne peut définir avec précision le nombre d’espèces existant sur la planète.

  Eucaryotes

Les Eucaryotes regroupent les animaux, les champignons, les plantes, les protozoaires... Alors qu’on estime qu'ils représentent entre 5 et 30 millions le nombre d’espèces vivantes sur la planète[8], seulement 1,5 à 1,8 million d'espèces ont été décrites scientifiquement (témoin des difficultés liées à la notion d’espèce, ce nombre lui-même reste flou). Les espèces marines ne représentent que 13 % de l'ensemble des espèces décrites, soit environ 275 000, dont 93 000 pour les seuls écosystèmes coralliens[9].

La grande majorité des espèces non décrites sont des Insectes (4 à 100 millions d'espèces suivant les estimations, qui vivraient principalement sur la canopée des forêts tropicales[10]), des Némathelminthes (ou vers ronds : 500 000 à 1 000 000 d'espèces), et des Eucaryotes unicellulaires : protozoaires ou protophytes, certains ex-champignons aujourd’hui classés dans les Straménopiles ou les Myxomycètes (maintenant classés dans plusieurs groupes de protistes…).

Selon la liste rouge de l'UICN de 2006[11] et les données les plus récentes, les espèces vivantes décrites peuvent être décomposées comme suit :

  Espèces décrites et non décrites de quelques groupes d'êtres vivants
Espèces marines décrites annuellement.jpg
 

Environ 16 000 nouvelles espèces sont décrites chaque année, dont 1 600 espèces marines[9]. On estime qu’environ 10 espèces disparaissent naturellement (c’est-à-dire hors de l’intervention de l’espèce humaine) chaque année[34], ou une sur 50 000 par siècle[35]. Mais il en est qui disparaissent aussi du fait de l’homme (voir Dodo, Diversité génétique…) : Edward Osborne Wilson en évalue le nombre à plusieurs milliers par an[36]. D’après l’Évaluation des écosystèmes pour le millénaire de 2005, le taux de disparition des espèces depuis deux siècles est 10 à 100 fois supérieur au rythme naturel[37] (hors grandes crises d'extinction), et sera encore multiplié par dix d'ici 2050, soit 1 000 à 10 000 fois le rythme d'extinction naturel.

  Procaryotes

Dans les deux autres grands groupes du vivant (les Archées et les Bactéries), la notion d'espèce est sensiblement différente[38]. Le nombre total est encore moins bien connu que chez les Eucaryotes, avec des estimations qui varient entre 600 000 et 6 milliards d'espèces... contre seulement 7 300 espèces de bactéries connues à l'heure actuelle[35].

  Orthographe

Suivi ou précédé d'un adjectif, on écrit une espèce bovine, une espèce protégée…

Suivi d'un substantif, on écrit l'espèce Mulot sylvestre ou l'espèce Apodemus sylvaticus[39].

« Une espèce de » est suivi d'un singulier ou d'un pluriel, selon que cette expression est prise dans le sens d'une approximation (sorte de) ou d'une population (groupe de). En français usuel, on écrit « Le bonobo est une espèce de singe » (une sorte de singe) mais un biologiste écrira de préférence « Le bonobo est une espèce de primates » (un groupe de primates). En effet, en biologie, suivi d'un déterminant introduit par « de », on écrit une espèce (ou une sous-espèce) de mammifères, d'oiseaux, de reptiles ou bien des espèces d'insectes[39]. Sous entendu, une « population à caractères stables » de mammifères, oiseaux... Exemple : « Solanum juzepczukii est une espèce de plantes herbacées et tubéreuses de la famille des Solanaceae » ou « la floraison de chaque espèce de plantes vivaces[40] ».

  Notes et références

  1. Virginie Maris, Philosophie de la biodiversité : petite éthique pour une nature en péril, Buchet Chastel, 2010, 224 p. (ISBN 978-2-283-02456-0) 
  2. a, b et c Neil Campbell, Jane Reece, Biologie, 7e édition, 2007, (ISBN 978-2-7440-7223-9), pp. 514-532.
  3. Louis Thaler, L'espèce : type ou population ? [lire en ligne], Université Montpellier II, Institut des sciences de l'évolution, Sauve qui peut !, n°10, 1998.
  4. Species are groups of actually or potentially interbreeding natural populations, which are isolated from other such groups. Ernst Mayr, Systematics and the origin of species, from the viewpoint of a zoologist, Harvard University Press, 1999, p. xxi, 334 p. (ISBN 978-0-674-86250-0)
  5. Caroline Bochud, Origine des espèces [lire en ligne], Collège François-Xavier-Garneau, (page consultée le 14 mai 2009).
  6. Dobzhansky, T., 1937. Genetics and the origin of species. Columbia University Press, New York.
  7. a, b et c Peter H. Raven, Ray Franklin Evert, Susan E. Eichhorn, Jules Bouharmont, Biologie végétale, De Boeck Université, 2003, 968 p., pp.248-250. (ISBN 978-2-7445-0102-9)
  8. Source : Institut Français de la Biodiversité.
  9. a et b Boeuf, G. & J.-M. Kornprobst, 2009. Biodiversité et chimiodiversité marines. Biofutur 301 : 28-32.
  10. GoodPlanet.org : Des millions et des millions d'espèces (pdf).
  11. Liste rouge de l'UICN.
  12. Source : Société de sciences naturelles du Tarn-et-Garonne.
  13. Bourgogne Nature : Arachnides.
  14. Océarium du Croisic : les Crustacés.
  15. Université d'Ottawa : Mollusques (pdf).
  16. Muséum National d'Histoire Naturelle : CLEMAM.
  17. Source : Gastéropodes de l'Océan indien.
  18. Animal Diversity Web : Class Bivalvia.
  19. Source : CephBase.
  20. Collège universitaire de Saint-Boniface : Embranchement des Némathelminthes.
  21. Animal Diversity Web : Phylum Platyhelminthes.
  22. Université du Havre : Les Annélides.
  23. Source : The Cnidaria Home Page.
  24. Source : Hexacorallians of the World.
  25. Source : World Porifera Database .
  26. Université d'Ottawa : Phylum Porifera (pdf).
  27. Le monde des Echinodermes.
  28. Université Pierre et Marie Curie : Développement des Echinodermes.
  29. The Bryozoa Home Page.
  30. The Dutch Ascidians Home Page.
  31. a et b Source : Fishbase.
  32. California Academy of Sciences : Catalog of Fishes.
  33. Source : AmphibiaWeb.
  34. David M. Raup (1993). De l’extinction des espèces. Sur les causes de la disparition des dinosaures et de quelques milliards d’autres, Gallimard (Paris), collection Essais : 235 p.
  35. a et b Rapport du Sénat français sur la biodiversité, 2007.
  36. Edward O. Wilson (dir.) (1988). Biodiversity, National Academy Press (Washington) : xiii + 521 p.
  37. Evaluation des écosystèmes pour le millénaire.
  38. http://www.inra.fr/sante_plantes_environnement/les_recherches/principaux_resultats/notion_d_espece_genomique_chez_les_bacteries
  39. a et b Définition de CNRTL
  40. J.P. Cordier Plantes vivaces (Guide des végétaux), 2004. Lire le résumé

  Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

  Bibliographie

  • Lecointre G. et H. Le Guyader, Classification phylogénétique du vivant, Belin, 2001
  • Lherminier P. et M. Solignac, De l’espèce, Syllepse, Paris, 2005

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