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Definition and meaning of CITES

cites

  • 2e personne du singulier (tu) du présent de l'indicatif du verbe citer
  • 2e personne du singulier (tu) du présent du subjonctif du verbe citer

cités

  • féminin pluriel de cité
  • participe passé masculin pluriel du verbe citer

Definitions

citer (v. trans.)

1.rapporter un passage d'un texte pour étayer ce qu'on avance.

2.décerner une citation militaire.

3.se référer à titre d'illustration ou de preuve "Il a dit qu'il pouvait citer plusieurs exemples de ce comportement"

4.(Droit)sommer à comparaître en justice.

cité (n.f.)

1.ville, vue en tant que personne morale.

2.fédération de tribus ayant des institutions communes.

3.groupe d'immeubles de même destination (cité universitaire, cité-dortoir, etc.).

4.plus ancienne partie de certaines villes.

5.ensemble des personnes vivant dans une municipalité de grande taille (plus de 400.000 habitants en France)

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Definition (more)

definition of CITES (Littré)

definition of Wikipedia

Synonyms

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See also

citer (v. trans.)

citateur, citation à comparaître, citeur

cité (n.f.)

métropoliser, métropolitain

Phrases

Annexe I de la CITES • Annexe II de la CITES • Annexe III de la CITES • Association des cités du secours catholique • Cités (revue) • Cités d'or • Cités de mémoire • Cités des astéroïdes • Cités et Gouvernements locaux unis • Comtés et cités indépendantes du Commonwealth de Virginie • Dix-Cités • Esteban et Zia à la recherche des 7 cités d'or • Fédération mondiale des cités unies • Lausanne-Cités • Le Conte de deux cités • Les Cités d'Ardathia • Les Cités d'or • Les Cités de l'espace • Les Cités obscures • Les Mystérieuses Cités d'or • Liste de cités grecques • Liste des cités daces • Liste des cités du Portugal • Liste des cités et colonies phéniciennes et puniques • Liste des cités fortifiées italiennes • Liste des dieux cités dans Astérix le Gaulois • Personnages cités dans Tirant le Blanc • Petites cités de caractère • Saga-Cités • Statut des cités au Royaume-Uni • Suresnes Cités Danse • Villages et cités de caractère • Énergie-Cités

Allan Quatermain et la Cité de l'or perdu • Arthur et la Cité interdite • Bibliothèque de la Cité de l'architecture et du patrimoine • Canope (cité) • Canton de Limoges-Cité • Cité (homonymie) • Cité (métro de Paris) • Cité (revue) • Cité 17 • Cité Administrative Régionale de la Guyane • Cité Ben Omar • Cité Berryer • Cité Bleue • Cité Bonjean Military Cemetery • Cité Hellemans • Cité Kurt • Cité Libre • Cité Linéaire • Cité Moynet • Cité N.W n°3 • Cité Napoléon • Cité Progrès • Cité Radieuse de Rezé • Cité Rap • Cité Scientifique • Cité Soleil • Cité Sportive Joan Gamper • Cité Thure • Cité Universitaire Sportif El Jadida • Cité administrative de l'État • Cité d'Albany • Cité d'Armadale • Cité d'Austerlitz • Cité d'artistes • Cité d'or • Cité d'Émeraude • Cité de Bayswater • Cité de Belmont • Cité de Bunbury • Cité de Canning • Cité de Carcassonne • Cité de Cockburn • Cité de David • Cité de Fremantle • Cité de Geraldton-Greenough • Cité de Gosnells • Cité de Joondalup • Cité de Kalgoorlie-Boulder • Cité de Londres • Cité de Mandurah • Cité de Melville • Cité de Nedlands • Cité de Perth • Cité de Perth Sud • Cité de Rockingham • Cité de Saint-Jean (circonscription fédérale) • Cité de Stirling • Cité de Subiaco • Cité de Swan • Cité de Sydney • Cité de Wanneroo • Cité de Westminster • Cité de l'architecture et du patrimoine • Cité de l'automobile • Cité de l'espace • Cité de l'image en mouvement d'Annecy • Cité de l'énergie • Cité de la Mer • Cité de la Voile Éric Tabarly • Cité de la création • Cité de la mode et du design • Cité de la musique • Cité de la musique et de la danse de Strasbourg • Cité des Beaudottes (Sevran) • Cité des abeilles • Cité des musiques et des arts vivants • Cité des sciences (Tunis) • Cité des sciences et de l'industrie • Cité des étoiles • Cité du Cardinal-Lemoine • Cité du Multimédia • Cité du Retiro • Cité du Sport de Terrebonne • Cité du cinéma • Cité du livre • Cité du train • Cité en feu • Cité et Comté de Saint-Jean (circonscription fédérale) • Cité florale • Cité idéale • Cité interdite • Cité internationale de Lyon • Cité internationale de la bande dessinée et de l'image • Cité internationale de la dentelle et de la mode de Calais • Cité internationale universitaire de Paris • Cité lacustre • Cité libre • Cité léonine • Cité municipale de Jérusalem • Cité métropolitaine (Italie) • Cité nationale de l'histoire de l'immigration • Cité ouvrière Besnard • Cité ouvrière de Linthout • Cité perdue • Cité perdue du Kalahari • Cité radieuse de Marseille • Cité scientifique (métro lillois) • Cité scolaire Auguste Renoir (Limoges) • Cité scolaire François 1er (Vitry-le-François) • Cité scolaire Frédéric-Mistral • Cité scolaire Jules-Ferry • Cité scolaire Léonard Limosin (Limoges) • Cité scolaire Saint-Exupéry • Cité scolaire internationale (Lyon) • Cité souterraine de Naours • Cité écologique de l'ère du verseau • Cité-Universitaire (quartier) • Cité-centre (Genève) • Cité-jardin • Cité-jardin Ungemach • Cité-jardin de Suresnes • Cité-jardin des Rosiers • Cité-jardin à Bruxelles • Cité-État • Commission pontificale pour l'État de la Cité du Vatican • Cordelia (cité antique) • Corporation de la Cité de Londres • Couleurs de la Cité céleste • Dion (cité) • Droit de cité • Festival Viva Cité • Festival de la cité • Fondation Cité de la Santé • Gare de Cité universitaire • Gestion de Cité • Gouvernorat de l'État de la Cité du Vatican • Gymnase de la Cité • IMS-Entreprendre pour la Cité • La Cité • La Cité collégiale • La Cité de Dieu • La Cité de Dieu (film) • La Cité de Dieu (homonymie) • La Cité de Dieu (roman) • La Cité de cristal • La Cité de l'indicible peur • La Cité de l'ombre • La Cité de la joie (film) • La Cité de la peur • La Cité de la peur (1948) • La Cité de la peur (1994) • La Cité des Hommes (film) • La Cité des anges • La Cité des enfants perdus • La Cité des enfants perdus (jeu vidéo) • La Cité des femmes • La Cité des jarres • La Cité des morts • La Cité des ombres • La Cité des ténèbres • La Cité des étoiles • La Cité disparue • La Cité du Soleil • La Cité du dieu perdu • La Cité du gouffre • La Cité du grand juge • La Cité et les Astres • La Cité perdue • La Cité sans voiles • La Cité sous la mer • La Cité–Limoilou • La Ruche (cité d'artistes) • Le Tournoi dans la cité • Les 7 de la Cité • Mix-Cité • Nora (cité punique) • Oea (cité antique) • Ottawa (Cité d') • Presses de la Cité • Radio Cité (Bruxelles) • Retour à la cité lacustre • Rue de la Cité • Section de la Cité • Station Cité Administrative (Soléa) • Tarzan et la cité perdue • The Crow, la cité des anges • Tohu, la Cité des Arts du Cirque • Troie, la cité du trésor perdu • UGC Ciné Cité Bercy • UGC Ciné Cité La Défense • Unis-Cité • Université Paris Cité • Vancouver (Cité de) • Victoria (Cité de) • ZAC Eco-Cité de l'Ourcq • Zeugma (cité antique) • École secondaire de la Cité-des-Jeunes • Île de la Cité

Analogical dictionary


cité (n. f.) [vieux]


cité (n. f.)

État[Classe]

Grèce classique[termes liés]


cité (n. f.)


cité (n. f.)

commune, municipalité[Hyper.]

urbaniser[Dérivé]

pays[Desc]


Le Littré (1880)

CITER (v. a.)[si-té]

1. Appeler à comparaître devant le juge. Citer un débiteur en conciliation. On le cita au concile.

Cette dernière aurore éveillera les morts ; L'ange rassemblera les débris de nos corps ; Il les ira citer au fond de leur asile (LA FONT. Odes, VI, 8)

2. En parlant du grand maître de Malte, sommer les chevaliers de se rendre à Malte. Tous les chevaliers furent cités à Malte, parce que l'île était menacée par les Turcs.

3. Rapporter un texte à l'appui de ce que l'on avance.

Quoique je ne fasse que rapporter simplement et citer fidèlement leurs paroles (PASC. Prov. 7)

Ce passage que S. Paul cite ici (BOSSUET Hist. II, 7)

Il citait la Ste Écriture et les Pères (SÉV. 116)

Là-dessus il cita Virgile et Cicéron, Avec force traits de science (LA FONT. Fabl. IX, 5)

On citait d'Apollon l'oracle solennel ; On menaçait ce fils du meurtre paternel (VOLT. Oedipe, III, 4)

Absolument.

Hérille, soit qu'il parle, qu'il harangue ou qu'il écrive, veut citer (LA BRUY. XII)

Familièrement. Citer son auteur, nommer celui de qui l'on tient une nouvelle. Vous pouvez répéter ce que je viens de vous dire, mais ne me citez pas.

4. Indiquer, désigner une personne, une chose digne d'attention. On cite partout cette femme pour son élégance.

Caligula, Néron, Monstres dont à regret je cite ici le nom (RAC. Bérén. II, 2)

Je pourrais vous citer des pontifes ingrats (M. J. CHÉN. Charles IX, III, 2)

Au rang de ces grands noms nous pouvons être admis ; Soyons cités comme eux au rang des vrais amis (A. CHÉN. 184)

5. Se citer, v. réfl.

Rien n'est plus désagréable qu'un homme qui se cite lui-même à tout propos (LAROCHEF. Réf. div. 173, 6)

Leurs officiers étaient dignes d'eux ou le devenaient ; car, pour conserver l'ascendant de son grade sur de pareils hommes, il fallait avoir à leur montrer des cicatrices et pouvoir se citer soi-même (SÉGUR Hist. de Napol. III, 3)

SYNONYME

CITER, ALLÉGUER. Alléguer est plus général que citer. On allègue toutes sortes de choses, des faits, des raisons, des passages d'auteurs. Mais on ne cite que des passages empruntés à des écrivains, ou des paroles entendues.

HISTORIQUE

XIVe s.Quant il virent que li pere citez ne venoient pas en senat (BERCHEURE f° 63, verso.)

XVIe s.Citer les auteurs par centons (CARD. DU PERRON, dans le Dict. de DOCHEZ.)

ÉTYMOLOGIE

Provenç. et espagn. citar ; ital. citare ; du latin citare, mettre en mouvement, faire venir, citer, fréquentatif de ciere, mouvoir.

CITÉ (s. f.)[si-té]

1. Autrefois territoire dont les habitants se gouvernaient par leurs propres lois. Les cités de l'ancienne Grèce. Les membres d'une cité libre. En ce sens, une cité pouvait ne renfermer que des bourgades ou des lieux fortifiés.

Le droit de cité, la jouissance de tous les droits politiques communs aux citoyens.

Corps des citoyens. En ce sens on oppose la cité à la famille.

2. Ville. Les grandes cités d'un pays. Les florissantes cités de l'Italie durant le moyen âge. Lyon est une cité industrielle.

Ô palais de David et sa chère cité (RAC. Athal. II, 9)

Le seigneur a détruit la reine des cités (RAC. ib. III, 7)

Rebâtissez son temple et peuplez vos cités (RAC. Esth. II, 9)

Nous avons vu à ses pieds la pécheresse de la cité (MASS. Temples.)

Deçà, delà luttait mainte troupe rangée ; Mainte grande cité gémissait affligée (RÉGNIER Ép. I)

Il vit son éléphant couché sur l'autre rive ; Il le prend, il l'emporte, au haut du mont arrive, Rencontre une esplanade, et puis une cité ; Un cri par l'éléphant est aussitôt jeté ; Le peuple aussitôt sort en armes (LA FONT. Fabl. X, 14)

Mais du discours enfin l'harmonieuse adresse Rassembla les humains dans les forêts épars, Enferma les cités de murs et de remparts (BOILEAU Art p. IV)

Persécuteur nouveau de cette cité sainte [la Mecque], D'où vient que ton audace en profane l'enceinte ? (VOLT. Mahomet, I, 4)

Il fonde les cités, familles immortelles, Et pour les soutenir il élève les lois, Qui, de ces monuments colonnes éternelles, Du temple social se divisent le poids (LAMART. Harm. II, 10)

Fig.

L'Église catholique, cité sainte, dont toutes les pierres sont vivantes (BOSSUET Marie-Thér.)

La cité sainte ou céleste, le séjour de Dieu et des bienheureux. Qu'ils pleurent, ô mon Dieu, qu'ils frémissent de crainte, Ces malheureux qui de ta cité sainte Ne verront point l'éternelle splendeur. RACINE. Athalie, II, 9.

La sainte cité, Jérusalem. Pauvres chevaliers de la sainte cité, les templiers.

La cité future, le paradis.

Cité de Dieu, titre d'un ouvrage de saint Augustin.

3. La partie la plus ancienne d'une ville ; celle où se trouve la cathédrale. On divisait autrefois Paris en ville, cité et université.

4. Ensemble de maisons qui, dans une grande ville, se tiennent et ont quelques règles spéciales et une sorte d'association.

Cités ouvrières, nom qu'on a donné à de grands bâtiments conçus récemment et destinés à loger les ouvriers, qui y seraient soumis à quelques arrangements économiques communs.

SYNONYME

CITÉ, VILLE. Ville, plus général que cité, exprime seulement une agglomération considérable de maisons et d'habitants. Cité, même en éliminant le sens antique, ajoute à cette idée et représente la ville comme une personne politique qui a des droits, des devoirs, des fonctions.

HISTORIQUE

XIe s.Mur ne citet n'i est remès [resté] à fraindre (Ch. de Rol. I)

XIIe s.Au temps cestui fit Romulus La cité de Rome et Remus ; Frere furent.... (Roman du Brut, f° 16, dans LACURNE)Cité n'i a qui contre lui se taigne [tienne] (Ronc. p. 1)Clair luit la lune par la cité antie (ib. p. 147)Il fut normant, de la cit de Costance (ib. p. 165)La sainte cité, quant ele fu donée es mains des enemis (Machab. I, 2)Vous irez à Cologne la fort cité garnie (Sax. VII)Ne volt rien pur els faire : dunc s'en sunt returné, E li sainz arcevesque ala à sa cité (Th. le mart. 126)

XIIIe s.Et pour noient demandissiés plus bele cité ne plus fort (VILLEH. XLIV)À Paris la cité [j'] estoie un venredi (Berte, I)Et je fui amenée en la cit de Paris (ib. XXX)Droit vers Paris s'en vont, la cité noble et gent (ib. CXXXIV)Il n'i a mais nul franc, ne prelas, ne baron, N'en chité, ne à ville, ne en religion (RUTEB. 234)

XVe s.Donné le jour Saint Valentin martir, En la cité de gracieux desir, Où avons fait nostre conseil tenir Par Cupido et Venus souverains (CH. D'ORL. La lectre de retenue.)Elles desirent les citez, Les doulz mos à eulx [elles] recitez, Festes, marchiez et le theatre (E. DESCH. Poésies mss. f° 528, dans LACURNE)En pluseurs villes et citez des païs et royaumes du monde (E. DESCH. ib. f° 395)Requit au dit ambassadeur qu'ilz lui fissent faire ouverture par le dit des Cordes de la cité d'Arras ; car lors il y avoit murailles entre la ville et la cité, et portes fermans contre la dite cité ; et maintenant on a l'opposite, car la cité ferme contre la ville (COMM. Mém. p. 394, dans LACURNE)

ÉTYMOLOGIE

Provenç. ciu, civitat, ciutat, ciptat ; catal. ciutat ; espagn. ciudad ; portug. cidade ; ital. città ; du latin civitatem, cité. On remarquera l'ancien français cit, et le provençal ciu, qui viennent non de civitátem où l'accent est sur ta, mais de cívitas où l'accent est sur ci ; de sorte que cit et ciu est le nominatif, et cité, ciutat, le régime ; c'est un des très rares exemples où, dans le français et le provençal, les noms en as ont conservé le nominatif et le régime latins.

CITÉ, ÉE (part. passé.)[si-té, tée]

1. Sommé de comparaître. Cité devant le juge.

2. Allégué en forme de citation. Les passages de l'Écriture cités par Bossuet. L'auteur cité.

3. Nommé, renommé. Il est cité pour sa bravoure.

Wikipedia - see also

Wikipedia

Cité

                   
Page d'aide sur l'homonymie Pour les articles homonymes, voir Cité (homonymie).

La cité (latin civitas) est un mot désignant, dans l’Antiquité avant la création des États, un groupe d’hommes sédentarisés libres (pouvant avoir des esclaves), constituant une société politique, indépendante des autres, ayant son gouvernement, ses lois, sa religion et ses propres mœurs.

Par extension, ce mot est appliqué à la désignation du lieu où ces hommes se sont réunis et ont créé un habitat fixe, la ville, et où ils avaient organisé un culte. La structuration de la cité reposait sur la spécialisation des activités pour permettre des échanges commerciaux, sur l'administration du lieu et des activités et sur une armée de protection des personnes et des biens. Les hommes exerçaient depuis l'Âge du cuivre (de -4000 à -2000 env. selon la région), où commence l'exploitation de mines et de la transformation en métal des premiers minerais utilisés (plomb, cuivre, or) par des fours et forges, une activité d'artisanat du métal pour outils, vases et armes, de la joaillerie, de la fabrication de tissus et d'objets en céramique. Ces activités impliquent l'échange avec monétarisation en plus de l'activité de culture et d'élevage sur des territoires environnant la cité, c’est-à-dire des terres cultivées que des personnes déclaraient posséder par le droit qu'ils s'étaient conféré vis-à-vis des nomades. (La sédentarisation ne concerne la majorité effective des habitants en France seulement après le Moyen Âge, et la notion de possession ne s'applique guère à ce qui n'est pas fabriqué par l'homme. Pour les ressources que fournit la Nature à l'homme, il s'agit en fait d'usufruit selon le schéma prôné par la religion chrétienne[1].)

Les significations du terme cité dérivent de la tradition de la Grèce antique, où la ville est désignée par le mot grec polis (comme dans Persepolis). Ainsi les textes grecs antiques n’emploient jamais le terme d’Athènes ni de Sparte en politique mais des expressions telles que : « les Athéniens déclarèrent la guerre » ou « les Spartiates envahirent les terres des Athéniens », ou « la flotte des Athéniens ». Ces expressions dénotaient l'absence d'unité politique de la Grèce antique, bien qu'il y eut une unité culturelle, fondée sur les écrits homériques.

Sommaire

  À la période gallo-romaine

Dans le contexte gallo-romain, une cité correspond à plusieurs définitions :

  • on parle de cité pour définir le territoire occupé par un peuple gaulois : on parle alors de la cité des Éduens, de la cité des Ségusiaves. Le chef-lieu de ce territoire est appelé capitale de cité, Forum Ségusiavorum : Feurs dans la Loire fut la capitale de la cité des Ségusiaves ;
  • on parle aussi de cité pour ce que l’on peut comparer aujourd'hui à une ville, (mot dérivé du bas-latin villa désignant une maison de campagne-ferme pouvant être constituée de 50 locaux). Plus habituellement on emploie la désignation 'agglomération secondaire' pour une autre ville que la capitale de cité, afin de marquer la différence avec le territoire du peuple gaulois, d’une cité au premier sens du terme.

  Au Moyen Âge

Dans un contexte médiéval, la cité (civitas, rarement urbs) correspondait à une réalité distincte de l'environnement urbain. Elle était opposée au suburbium. Ce terme représente un regroupement d'hommes libres constituant une société politique indépendante, sans le servage. Le Droit de Cité reprend son sens antique de prérogatives. Le terme citoyen apparaît au XIIe siècle à partir du picard. En règle générale, aux environs du IVe siècle, les villes fondées dans l'antiquité en occident ont connu une rétractation de leur emprise spatiale à l'intérieur d'un quartier fortifié (le castrum), qui comprenait les centres politiques (forum, curie...) et religieux (cathédrale, résidence épiscopale), parfois le siège de l'autorité civile. Les villes ont vu leur superficie diminuer parfois de façon drastique : Senlis 7 ha, Tours 6 ha, Clermont 3 ha ; même si certaines villes ont conservé une emprise fortifiée démesurée en regard de leur population : Trèves 285 ha, Mayence 120 ha, Toulouse 90 ha, Metz 70 ha, Reims 35 ha, Bordeaux 30 ha…

Un excellent exemple de la cité médiévale est fourni par la ville d'Angers, dont le rempart du Bas-Empire a été édifié à la fin du IIIe siècle ou au début du IVe siècle, cernant un secteur comprenant la cathédrale, la résidence de l'évêque, le forum antique (mentionné en fonctionnement par les Formules d'Angers du VIe siècle) et probablement un centre de pouvoir - le comte d'Angers y résidait déjà bien avant 851. La cité d'Angers a formé le noyau du développement urbain, autour duquel les faubourgs se sont développés. Le tout est resté une entité à part dans la ville (quartier canonial de Saint-Maurice au Moyen Âge), encore aujourd'hui.

Dans la deuxième partie du Moyen Âge, pour des villes fortifiées on transformera des cités en citadelles (technique italienne). C'est la partie qui peut être inexpugnable de l'agglomération et faire sa réputation militaire.

  À la Renaissance

Le terme citadin désignant l'habitant de la cité est apparu au XIVe siècle à partir de l'italien. Au XVIe siècle cité prend pleinement le sens de personne morale, au sens pris actuellement par le terme Société dans 'Société des Nations'[2]. Du mouvement européen d'imitation des formes prises dans l'Antiquité, il sera issu des appellations cité pour des regroupements littéraires et de beaux-arts, pour des Sociétés savantes, des Académies[3]. Ceci constitue de fait dans la vie organisée en groupe un contrepoint séculier et noble à l'harmonie religieuse qui est du ressort unique du clergé. Cette notion de groupe d'hommes donnera son sens très particulier au terme de citoyen au moment de la Révolution.

  Après le siècle des Lumières

La notion de cité sera aussi bien celle d'habitat réel et de lieu d'échange d'idées ou de savoir que celui d'habitat-état rêvé dans la politique, réalisé dans l'aménagement du territoire, imaginé dans la fiction artistique. Il est devenu aussi une simple adresse postale, qui ne réfère plus qu'à un lieu. Cette forme dissociée des références aux cultes religieux voire aux mœurs, est grandement issue du travail des philosophes aboutissant ensuite à la laïcisation de la société. L'émergence des Nations a constitué la forme nouvelle de regroupement humain dans une politique moderne majeure plus ou moins démocratiquement voulue (par exemple sous l'Ancien Régime en France), se distinguant des regroupements communautaires[4].

On trouve derrière la notion de cité, une idée d'homogénéité des éléments présents (cité universitaire, cité ouvrière...) héritée de la conception utopique de la cité harmonieuse où le système ressemble à la communauté (proximité des statuts des individus, solidarité mécanique).

  Au XIXe siècle

Si l'usine va pouvoir se confondre avec habitat ouvrier sur le modèle de l'entreprise Menier, cité idéale dans les faits[5], le terme nouveau cité ouvrière désigne un lieu à caractéristiques économiques et sociales nouvelles de la société industrielle (lorsque le lieu ne prend pas une forme dégradante de parcage de la main-d'œuvre sans hygiène, sans asile-crèche pour les enfants en bas âge : on le désigne à l'époque dans ce cas de casernement ouvrier). Des agglomérations opportunes sont fabriquées, administrativement elles sont une Commune avec un maire, souvent le patron d'usine. Ces créations sont l'effet des besoins techniques, des besoins de ressources ou bien de l'avantage financier de délocaliser sa manufacture pour éviter l'inconvénient de la compagnie de travailleurs revendicatifs, salariés ou travaillant à façon[6]. La désignation utilisée pour la localité est opposable à village, terme issu du bas-latin 'villa' signifiant ferme agricole. cité peut être aussi le label représentatif de la puissance industrielle pour une usine qui ne comporte pas du tout en fait de zone d'habitat sur son emprise[7].

L'intérêt pour la communauté scientifique de l'époque moderne de connaître les origines de l'homme et son histoire va conduire à reconstituer par l'archéologie des cités lacustres de la période néolithique[8].

Au milieu du XIXe siècle la puissance publique organisatrice de l'espace d'Ordre et de Justice va organiser la mise à l'écart par leur exil de personnes privées de liberté pour cause politique en Nouvelle-Calédonie mais aussi jusqu'à la limite de la mort par la "guillotine sèche" des travaux forcés en Guyane. On les y relègue après avoir perdu tout droit de citoyen dans une cité pénitentiaire hors de métropole au Maroni[9]. Ce nouveau terme négatif de cité, en dénégation du sens de sa racine étymologique, n’est que la continuation-constatation de ce qui a été fait depuis les XVIIe et XVIIIe siècles en Louisiane concernant la liberté - désordre suivie de déportation.

Un aménagement du territoire des loisirs[10] débute avec les cités balnéaires issues du modèle anglais[11]. Les constructions hôtelières sont nouvelles[12], elles jouxtent le pavillonnaire et l'habitat est totalement séparé des lieux affectés à l'activité de production[13].

  Au XXe siècle

La notion de cité recouvre autant le lieu que ce qui s'y passe. Il s'agit de zones situées dans la ville pour la plupart. Il s'agit aussi de bâtiments qui sont désignés.

  une des tours de la cité Pablo Picasso de Nanterre (92)
  une cité de Nanterre (92)

Première moitié du XXe siècle :

  • zone d'urbanisme à caractéristiques architecturales
  • zone habitat social collectif
    • « cité » de Société Anonyme d'Habitation Ouvrière[14]
    • « cité-HBM »[15]
  • zone habitat social individuel
    • « cité » de pavillons loi Loucheur en lotissement.

Deuxième moitié du XXe siècle

  • zone d'urbanisme à caractéristiques architecturales
  • zone à caractéristiques administratives particulières
  • zone habitat social sur zone privée ou publique obtenue par expropriation ou non[18]

Au dernier quart du XXe siècle, on confondra sémantiquement village (notion de quartier à l'intérieur de la grande ville prenant le sens de petite ville distincte et autonome) et cité[20].

  Aujourd'hui

  Cité de taille modeste

Si cité peut au XXIe siècle désigner le quartier de la ville le plus ancien (à Paris, Londres, Carcassonne...) ou se voir porté par le plus récent (à Lyon : la Cité internationale)[3], ce terme désigne fréquemment une zone urbaine ou un grand ensemble créé en France dans les années 60 dans le cadre des ZUP afin de répondre à la crise du logement, dans la périphérie des grandes villes, et ce dans une architecture issue d'un processus industriel. Il n'existe qu'un seul cas au monde de centre-ville fonctionnant comme tel constitué par une cité-ouvrière : la cité des Gratte-Ciel de Villeurbanne de la période 1930[réf. nécessaire].

Les différentes politiques d'urbanisme défaillantes[21] et l'accumulation de personnes à revenu modeste dans ces zones (due au départ des classes moyennes dans les années 70), ont généré des zones où la pauvreté et le chômage sont endémiques. La zone habitat est séparée de la zone industrielle et de la zone de secteur tertiaire de bureaux. Sur ces zones urbaines l'absence de transports en commun efficaces et d'opportunités réelles d’emploi sur place sont un terreau propice à la ghettoïsation et au commerce illégal en économie parallèle[6].

Le terme de « téci » (ou « ticé » ou encore « téc' ») venu du « verlan » est le plus souvent utilisé par les jeunes habitants de ces zones urbaines en France, stigmatisées par les médias comme terrain propice à l'économie souterraine venant en compensation d'un emploi réel ou par défaut d'une quelconque perspective d'avenir pour les gens habitant ces cités[20].

En France, le terme « cité » s'oppose à celui de « ville » dans sa sémiologie et a une connotation souvent négative dans le langage courant. Cependant, la cité peut aussi être un titre porté par les villes les plus importantes, comme c'est le cas dans les provinces canadiennes du Nouveau-Brunswick et de l'Alberta et anciennement au Québec. Ce titre peut être lié à des pouvoirs et des responsabilités plus grandes, comme dans le cas du Nouveau-Brunswick. Au Royaume-Uni, la City est une désignation de grandes villes denses, dynamiques, prestigieuses et historiques, comme Manchester ou Londres. Selon son contexte d'utilisation, le terme n'a pas forcément perdu de son prestige antique.

  Philosophie

La Cité n'est pas uniquement un mot, une idée socio-économique liée à la ville antique ou médiévale. Elle est un concept philosophique lié à l' État, lié au Pouvoir de l'homme sur le monde présent par Nature : De la 'Cité Impériale', 'Cité interdite' antique à la 'Cité Administrative' moderne, de la médiévale 'Île de la Cité' à l'actuelle 'Cité du Vatican'[2] qui formule ses directives Urbi et Orbi.

Déjà, sous la Grèce Antique, la Cité est plus que le simple regroupement d'hommes libres en un terrain déterminé. Les philosophes cherchent la Cité idéale. Platon écrit alors La République, où il expose son idée de la cité parfaite, de la société parfaite, divisée en castes : celle des esclaves, entre autres, et celle des philosophes; ces derniers dirigeant la Cité avec sagesse… Déjà, la Cité est le terrain de recherche de la société parfaite, et on observe déjà un glissement sémantique qui valorise la toute puissance de la ville. Sparte, Athènes, Corinthe, Mycènes, Thèbes, Delphes… la Cité est une Cité-État, avec sa capitale. La Cité de Sparte est restée pour sa discipline, Athènes sa philosophie et sa démocratie, Delphes pour son temple et son oracle. La guerre de Troie, les récits de l'Iliade et de l'Odyssée mettent également en avant les valeurs patriotiques : Ulysse loin de son île est bien malheureux, et Sparte est réputée pour le patriotisme de ses citoyens.

Aristote définit quant à lui la « cité » comme la réunion de plusieurs villages en société parfaite atteignant d’une certaine manière la limite de l’indépendance économique et offrant ainsi à l’homme la satisfaction de l’ensemble de ses besoins[22], et même au-delà, de tout ce que l’homme demande pour vivre ; de même que la famille se définit principalement par sa fonction de génération, la cité se définit également par sa finalité : « formée au début pour satisfaire les seuls besoins vitaux, elle existe pour permettre de bien vivre »[23].

Viendra alors Rome, où la conception étatique de la Cité arrive à maturité. Surtout, sous la Res Publica Romana et sous l'Imperium Romanum, les citoyens hors de Rome, acquièrent la citoyenneté romaine. Les citoyens n'appartiennent plus seulement à la civitas, mais aux zones conquises : n'est-ce pas là le premier État d’intégration ? Même Trajan, né en Ibérie, sera sacré empereur !

Au Moyen Âge, la Cité prend une connotation plus religieuse, avec la Cité de Dieu. Elle n'est pas qu'une association d'hommes libres : la Cité, dans son sens théorique, tire son essence dans Dieu. Progressivement, vers la renaissance, l'idéal contractualiste va venir s'opposer aux conceptions théologiques (Bossuet) de la Cité, de l'État (Locke, Hobbes…).

La Fronde appelle à un État fort pour lutter contre une dévastation « anarchique » de la Cité, accompagnée par les évènements Anglais. Pour parler des villes sous les Lumières, on évoque les bourgs, les villes, mais plus rarement le mot "cité". On constate alors un glissement de la configuration sémantique, lié sans aucun doute à la revalorisation philosophique des cités antiques.[réf. souhaitée]

Les philosophes sont alors en majorité des cosmopolites passionnés de progrès. La volonté positiviste des Lumières devient de laïciser les valeurs. On cherche à trouver le bonheur sur Terre et non plus seulement après la mort. Manque alors la conscience morale (égale à règles de conduite), dictée auparavant par Dieu en totale confiance (foi), qui n'existe plus maintenant dans ce système dicté par les hommes et leur besoin d'Ordre pensé, conception de règles dont ils retrouvent trace avec forte nostalgie dans les cités antiques gardées par des lois et des codes de valeurs morales. Montesquieu regarda ainsi la grande Rome, et chercha dans De l'Esprit des lois à comprendre les liens entre les institutions et la société.[réf. souhaitée]

Le XVIIIe siècle est le terrain philosophique de recherche de la Cité Idéale, qui perdure jusqu'à nos jours comme organisation naturellement harmonieuse : le libéralisme philosophique de Tocqueville (De la démocratie en Amérique (1835-1840) ); une forme de « nationalisme » par Rousseau; le marxisme duquel naîtra la première idéologie matérialiste de l'histoire excluant Dieu scientifiquement et surtout égalitariste hors de Dieu (idéologie jamais pleinement appliquée) ; le radicalisme philosophique d'Alain. Toutes ces doctrines furent inspirées après ou pendant l'écriture de nombreuses utopies, telle celle de Thomas More (XVe siècle), fabriquant des cités idéales, souvent étranges, n'acceptant aucun progrès et accordant assez peu de libertés aux citoyens (qui n'y sont pas que des citadins) : ces utopies sont conformes à l'esprit de non réformabilité du modèle parfait initial qui a été parfaitement posé pour son avenir-devenir (Logos, raison "divine"), une conception de l'univers que les philosophes chrétiens trouvent prétentieuse.

Ainsi de la Cité éternelle que fut Rome, des grandes Sparte et Athènes, pensées, et repensées par les philosophes naquirent les doctrines philosophiques et/ou politiques (marxisme, fascisme, etc.). L'objectif est de trouver un modèle politique et social idéal. La cité -et par extension l'État - espace peuplé, voire surpeuplé d'hommes, est le lieu privilégié, la pâte à penser des philosophes en termes de réflexion politique.

  Notes et références

  1. Jacques le Goff. La civilisation de l'Occident Médiéval, Flammarion, 1997.
  2. a et b Voir Cité-États. Exemple le plus parlant, le statut du Saint-Siège est formé depuis 1702 par Clément XI dans la diplomatie, dans le concert des Nations. Actuellement à l’ONU il est celui d’un observateur ne votant pas mais membre de commissions de décisions au-delà des pouvoirs des ONG : IVG, euthanasie, peine de mort. Cette personne morale, seule représentation religieuse internationale admise dans l'institution parce que levier de pouvoir historique de millions de catholiques, est différente du Vatican territoire-État résultant des accords de Latran avec l’Italie et peuplé de 750 personnes en relation diplomatique avec 174 pays.
  3. a et b L'aspect matériel financier du lieu spécifiquement générateur et réceptacle du Talent et des Idées est repris actuellement par chaque aménagement touristique nouveau : Cité des peintres, Cité des Arts, Cité des Sciences qu'elles soient en ville ou à la campagne
  4. Voir État, Nation, Nation ethnique, Nation civique, Société civile.
  5. à Noisiel (Seine-et-Marne). Il est le prototype de la République technocratique conçue par le pharmacien fondateur de l'usine, et fait partie du Patrimoine industriel passim E. de Roux G. Fessy 'Patrimoine industriel' 2000 Scala.
  6. a et b L. Chevalier, Classes laborieuses et classes dangereuses, 1958, Plon. Voir aussi la révolte des canuts Lyonnais. Actuellement pour l'organisation sociale, est plus considéré comme dangereuse pour la société, la structure des familles donnant le communautarisme, que la division en classes sociales opposées entre elles.
  7. Par exemple ' la cité de l'eau ' une usine de remontée d'eau à Colombes (Hauts-de-Seine).
  8. Rappel : période antérieure à la période Antiquité constitutive de l'appellation cité. La désignation de palafite (1865), cité sur pieux est tombée en désuétude, le terme village est actuellement utilisé.
  9. La déportation s'arrêta concrètement après la 2e guerre mondiale. La totalité de cette conception n'est pas tombée en désuétude actuellement. Voir le bobard de "la cité pénitentiaire pilote à Palaiseau".
  10. Places fréquentées par la bonne société décrites par M. Proust dans À la recherche du temps perdu Gallimard 1924.
  11. voir Joseph Paxton. Actuellement on utilise le terme de station : balnéaire, thermale, de ski
  12. voir Monaco
  13. L'activité du personnel y habitant évoluera par le fait d'activité de personnel de Maison attaché aux familles et les suivant, à celle d'activité dans le commerce le service et la restauration en faisant la saison. Le statut social qui disparaitra avec la crise économique débutant en 1931 est celui d'une activité avec des gages passant à une activité avec un salaire. Économiquement le service aux personnes est actuellement en expansion après avoir été en diminution.
  14. Habitat des ouvriers PLM et PO par exemple, habitats construits par des philanthropes-industriels Jappy, Leroy-Baulieu etc.
  15. Habitat des ouvriers méritants et non forcés (proposé par le patronat hygiéniste avant les grèves de 1936).
  16. Habitat choisi par l'habitant dans la veine sociale de la démocratie chrétienne.
  17. Sur le campus universitaire et ses cités, les services d'ordre ne sont pas actifs sauf sur demande des recteurs cité de Nanterre
  18. Les cités sur terrain d'usine, ces "avantages sociaux" conçus par le patronat réaliste-pragmatique du Nord et du Lyonnais sont soit des éléments améliorant la productivité façon modèle franco-américain de la Belle Époque, soit des éléments dénotant pour la corporation l'engagement religieux (chrétien) ou politique de ses membres actifs (ces actions sont qualifiées de Paternalisme). Par ex. la Cristallerie (familiale) d'Arc, Arques (Pas-de-Calais), La cité Berliet de Venissieux (Rhône) passim B. Angleraud C. Pellissier 'Les Dynasties lyonnaises', 2003 Perrin.
  19. Habitat des familles nombreuses à revenus modestes (au départ sans autre distinction), puis habitat pour personnes à revenus modestes même sans enfants, établi par les aménageurs de l'état (laïque) après 1960 sur la base de la cotisation sociale du '1% patronal'.
  20. a et b Aussi bien pour des centres-villes particularisés par certaines activités de leur habitants (pour cela remarquables et médiatisés), que par les mœurs ou les religions qu'il y pratiquent (Cf anglicisme du terme "village people"). Par exemple 'cité olympique' se dit (annonceur web au Canada) pour un village de vacances de Tunisie et 'village olympique' en France pour un quartier de Grenoble en banlieue 'chaude'. Il reste bien que le mont Olympe est le séjour des Dieux, en bonne hiérarchie au-dessus de tout, respectant l'harmonie du Cosmos comprenant la Cité, d'où se détacheront pour la postérité, vers les hauteurs, des héros "du stade" talentueux et vertueux dans le respect de l'ordre parfait des choses... ref Luc Ferry. Pour les ressources de vie historiquement disponibles, les localités sont plutôt en plaines et coteaux donc hors montagne, cf. Braudel 'L'identité de la France', Arthaud, 1986.
  21. Urbanisme sur dalle
  22. THOMAS D’AQUIN (SAINT), Commentaire du traité de la politique d’Aristote, Prologue et leçon 1, Traduction par Guy Delaporte, Edition numérique http://thomas-d-aquin.com, 2004, p. 4.
  23. ARISTOTE, La Politique, Traduction, introduction, notes et index par J. Tricot, Librairie philosophique J. Vrin, Paris, 1995, I, 2, 1252b, p. 27.

  Voir aussi

  Articles connexes

  Recherches-actions autour de « la cité d'aujourd'hui »

  • Rachid Sakji, (2010),"Chroniques d'une cité ordinaire", éd.L'Harmattan, juillet 2010, [1] : La vie d'un enfant au coeur d'une cité défavorisée.
  • Michel Anselme, Du bruit à la parole. La scène politique des cités, l'Aube, 1999 : les habitants des quartiers les plus difficiles sont capables de prendre la parole, de participer à la gestion de leur cadre de vie, du moment qu'on sait mettre en place des dispositifs adéquats.
  • Élisabeth Bautier, La langue des cités est-elle fréquentable ?, éd.Lien social, numéro 608, 7 février 2002.
  • Joëlle Bordet, Les "jeunes de la cité", PUF, 1999 : bilan d'une recherche menée entre 1987 et 1993 sur la vie des adolescents dans les quartiers d'habitat social d'une banlieue parisienne.
  • Tahar Bouhouia, (2007), La téci, revue CEDREA - les cahiers d’étude des dynamiques sociales et de la recherche-action.
  • Tahar Bouhouia, (2008), La cité facteur de relégation ou de recomposition sociale, revue L'esprit d'avant.
  • Collectif, Aux marges de la ville, au cœur de la société : ces quartiers dont on parle, L'Aube, 1997 (publication coordonnée par Anne Querrien) : compte rendu d'un programme de recherche mené sur sept sites en procédure Développement Social des Quartiers ou en convention de quartier du Xe Plan, et fondé sur deux types d'approches : d'une part, l'analyse de données objectives sur les conditions de vie ; d'autre part, l'étude des représentations collectives et des perceptions individuelles.
  • Liane Mozère et al., Intelligence des banlieues, L'Aube, 1999 : diverses contributions pour analyser les pratiques habitantes en se démarquant des approches habituelles qui mettent en avant les conflits, les dysfonctionnements, voire l'anomie supposés régner sans partage dans les quartiers dits, selon les cas, défavorisés, « sensibles » ou « difficiles ».
  • Charles Rojzman, La Peur, la haine et la démocratie, Desclée de Brouwer, 1999 : s'appuyant sur des années de travail dans les quartiers populaires, l'auteur propose ici les conditions d'élaboration d'une intelligence collective : faire se rencontrer ceux qui s'ignorent ou ne savent plus communiquer autrement que par la violence, écouter leur parole et découvrir le changement possible derrière l'expression de la peur et de la haine.
  • "Couvre-feu" de Kamel, 15 ans. Pour entendre de vive voix le témoignage d'une jeune homme des cités, un collectif d'artiste lui a laissé la parole, afin d'entendre également le témoignage d'un enjeu collectif d'importance. Le Grand Souffle Editions, Collection Cri Urgent - 2006
   
               

 

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